Jeudi 14 janvier 2010 à 15:54

http://imparfaiite.cowblog.fr/images/531765983-copie-1.jpgJe ne sais pas. Mes trajectoires se tracent avec ou sans mois. Les continuités. Où vais-je aller l'année prochaine ? Je rêve d'une nouvelle ville. Peut être, peut être pas. Si l'on croit trop en moi, je panique par ce que mes yeux durs transforment en mensonges, aussi, se méfient trop. C'est idiot. Les relations à l'autre se construisent dans la dualité, exacerbée par mon histoire de vie. Quand on a perdu une fois.

 
Mon corps flambe. Mon bras, avalé. La peau marque a jamais. Un touché la hurle.
- Tu vois ? Maintenant, tu la protèges de tous tout en cherchant des réponses.
- Et c'est pour toujours ? Enfin, on ne peut pas ... guérir ?
- Totalement, non. Mais, on peut et on doit vivre avec.
- Je croyais. Je cherchais ... Enfin, je savais que cela serait dur mais pas impossible. Je savais que cela m'a fait éclore dans plus d'un sens. Mais ...

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Les couloirs du lycée. J'entends un coup de feu. Et tout commence, encore une fois. Je cours. Je cours. Une balle dans l'épaule, toutes les nuits.

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Torticoli : Refus d'une situation où vous avez l'impression de ne pas avoir le choix.

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Dans l'abri-caverne


    Je me jette vers toi et il me semble aussi que tu te jettes vers moi
    Une force part de nous qui est un feu solide qui nous soude
    Et puis il y a aussi une contradiction qui fait que nous ne pouvons nous apercevoir
    En face de moi la paroi de craie s'effrite
    Il y a des cassures
    De longues traces d'outils traces lisses et qui semblent être faites dans de la stéarine
    Des coins de cassures sont arrachés par le passage des types de ma pièce
    Moi j'ai ce soir une âme qui s'est creusée qui est vide
    On dirait qu'on y tombe sans cesse et sans trouver de fond
    Et qu'il n'y a rien pour se raccrocher
    Ce qui y tombe et qui y vit c'est une sorte d'êtres laids qui me font mal et qui viennent de je ne sais où
    Oui je crois qu'ils viennent de la vie d'une sorte de vie qui est dans l'avenir dans l'avenir brut qu'on n'a pu encore cultiver ou élever ou humaniser
    Dans ce grand vide de mon âme il manque un soleil il manque ce qui éclaire
    C'est aujourd'hui c'est ce soir et non toujours
    Heureusement que ce n'est que ce soir
[...]

Guillaume Apollinaire

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Je ne vais pas mal, je vais même plutôt bien. "Aller bien". Cela veut dire qu'on consent à continuer un chemin ? Que ce dernier est agréable ? Que l'on ferme les yeux mieux que les autres jours ? Que l'on prend confiance dans les choses ? Que nos espoirs ont la belle vie ? Que notre non espoir nous sauve la vie ? C'est marcher, courir, virevolter, voler ? C'est une expression qui veut tout et rien dire. Peut être pour cela qu'elle nous plait tant. Je vais bien.
 
Par Anarion le Jeudi 14 janvier 2010 à 18:13
Ah croire que c'est fait exprès. Moi qui arrête de fumer, maintenant j'ai l'impression de voir que des images ou des gens dans la rue qui fument. XD C'est dans la tête tout ça, ET JE NE VAIS PAS CRAQUER ! lol. Merci pour tes encouragements.
Par ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir le Samedi 16 janvier 2010 à 12:48
Ma belle.
Je me sens assez honteuse, de ne plus avoir donné signe de vie depuis presque 1 mois. Cela semble tellement irrespectueux et égoïste, mais j'ai la sensation que c'est ce que je suis, en ce moment. Irrespectueuse et égoïste. Je ne pense qu'à m'enfuir devant les autres parce qu'ils ne me conviennent plus, je pars puis je reviens parce que je leur trouve à nouveau quelconque atrait. Je me proclame libre de sortir avec qui je veux, alors que je dois rendre un minimum de comptes à ce garcon avec qui je sors. Mais je ne me sens tellement pas avec lui, que pour moi je peux encore faire comme bon me semble. Partir de cours sans lui dire, et aller boire un café avec cet autre garcon de ma classe, revenir et le lui annoncer tout naturellemehnt. C'est moche. Et pour lui je me trouve ingrate. Et si j'étais lui j'arrêterais tout, tellement je ne mérite pas d'être avec quelqu'un. Et moi, pourquoi je n'arrete pas ? Moi qui suis forte, qui me revendique un caractère trempé et innébranlable. Je n'en sais rien, je crache à la figure de tout, en cet instant, et peut-être aussi que je suis une faible, ou que je ne veux pas arrêter parce qu'il a toujours été un très bon ami avant, et que ce ne sera plus jamais la même. Pour te dire, Julie, je suis vraiment perdue. Perdue et morte, vide. Je ne sais plus quel effet me fait mon briseur de coeur, je ne sais plus ce que j'attends de la vie, je crois que j'ai un peu perdue toutes mes valeurs. J'ai des envies de me vautrer dans la rue en pleine nuit, et de me réveiller au matin, encore plus bas que la veille. Des envies destructrices qui me font frémir, je ne peux pas être comme cela alors que mon existence a toujours été inconsidérablement positive. Je suis loin de tout, et de tout le monde, je voudrais me projeter ailleurs, vers autre chose. Que quelqu'un m'y projette, surtout. Mes amies, mon amie en fait, semble de plus en plus fausse avec moi. Ca y'est c'est arrivé. J'ai toujours ce problème avec les filles, à un moment elles ne me supportent plus, elles m'en veulent de je ne sais trop quoi, et me le font sentir sensiblement. Parler de jalousie paraîtrait prétentieux, mais je n'en pense pas moins. Et comme je suis dans un lycée de garcon, je suis plus entourée d'amis que d'amies. Si, il y a cette fille, avec qui je sors, un peu, qui est simple, libre, et un peu libertine. Et ca me plait parce que je n'ai plus envie de devoir quoi que ce soit à personne désormais, et son existence ne paraît attachée à rien.
Tout ce que je te raconte semble ne pas avoir de véritable déroulement logique, c'est un peu tragique, un peu ridicule, un peu pathétique.
Je voudrais bien, si je peux espérer pouvoir te demandr quelque chose, que tu m'écrives un long mail/commentaire, pour me parler de toi, de qui je me suis éloignée terriblement et dont je n'ai pas suivi l'histoire depuis ce dernier mois. Alors que je voulais toujours (pourquoi donc ?), t'offrir ce déversoir possible en m'écrivant.
Raconte moi, alors, ton existence, et tes sentiments.
Je t'embrasse, vraiment.
Justine
Par Got-a-secret le Samedi 16 janvier 2010 à 19:22
Tu serait peut être ailleurs qu'à Nantes l'année prochaine?

Des bisous :)
Par Got-a-secret le Samedi 16 janvier 2010 à 20:04
Oh trop bien si jamais tu vas sur Paris :) Je pourrais te voir un peu plus souvent :) !
Moi j'en suis à postuler pour le DUT Info/com peut être dans plusieurs villes, et vu que je ne pense pas être acceptée, la fac LEA !
Par 22h47 le Samedi 16 janvier 2010 à 20:30
Merci !
Par castor le Dimanche 17 janvier 2010 à 14:10
oui, bien sur! tu voudrais savoir quoi? (j'aime cette photo, au passage)
Par LambeauxDeVie le Samedi 6 février 2010 à 12:41
Les choix de l'orientation. Les plus durs, je crois. Je me dis que tu vas trouver, tout le monde trouve.
Et puis "aller bien", aussi flou que cela puisse paraitre, c'est svt le plus important. =)
 

Chuchoter à l'oreille









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