Ecriture automatique et fragmentée, désolée.
J'ai, j'ai bien le droit
J'ai bien le droit aussi
de faillir, défaillir
jusqu'à mesurer le prix
mais qu'est ce qui m'arrive ?
J'ai bien le droit aussi
de faillir, défaillir
jusqu'à mesurer le prix
mais qu'est ce qui m'arrive ?
Oppression. Empêchez moi de faire une énorme betise. Empêchez moi de lui écrire. Mon Dieu. Mon coeur le veut. Il ne faut pas il ne faut pas. J'ai regardé ses photos, relu ses écritures. Pourquoi ai-je fait cela ? J'ai encore pleuré en soirée hier. A cause de lui. Minable. "J'espère tellement qu'il viendra me voir à la fin de l'année. Mais il ne viendra pas". Je sais qu'il faut du temps. C'est juste qu'il était pas si loin; il habite pas si loin. Je suis sure que je me souviendrai de l'adresse. J'ai de ces élans qui me disent d'aller le voir. de lui écrire. Les compresser.
Je regarde les photos d'hier. Mes amis sont géniaux. Ca me fait juste mal de voir ma tête dessus. C'est futile.Se trouver trop laide. Trop grosse. Tellement pas photogénique. Idiote. J'avais trop bu. J'ai dit n'importe quoi. Honte ? Oui Mais sur le coup je me sens tellement bien. J'ai besoin de mouvement. Faire. L'inactivité me rend folle. E. m'a embrassé. Les voir. Encore. Je suis bien avec eux. Je les aime.
J'ai envie de fuir. il ne faut pas. Même si je n'arrive pas à être forte, je ne m'autoriserai pas cette faiblesse. Et si j'avais été plus belle ? Plus interessante ? moins impulsive ?Je me fais du mal. J'ai envie de relire mes textes d'atelier d'écriture. J'ai envie d'avoir une séance, là, maintenant. Ma mère commence à avoir peur pour mon bac. J'ai raté le blanc d'hier. J'ai dit à ma prof hier. Ma déception de l'année : je n'ai toujours pas réussit à me mettre à travailler. Même si j'ai de bonnes notes. Je n'ai pas plus envie maintenant. Alors qu'il faudrait. Culpabilité. De nouveau.
Samedi; nouvelle soirée. Thème : Cinéma. Je ne sais pas comment me déguiser. Tellement pas. Je vais fouiller dans la malle aux déguisement. J'aime pas m'habiller pour les fêtes. Complexes.
Les rires de mon frère et de son copain Alexandre à côté. Je revois la tête de Mr Gourmellon au diner de mardi. "Elle a le profil d'un écrivain. Elle est brillante ta fille. [...]" " Vous faites de la philo en première ? /- Non/- Oh putain *rires*" Ma pseudo intelligence. Mon point fort. Je sais faire semblant. Mais dans les vérité de mes textes ici. On voit le pathétisme, la futilité. Cette impression d'être toute nue.
Heureusement qu'il ne tombera jamais ici. J'ai ce besoin de plaire. Comme toutes les filles de mon âge. Scandale mélancolique. Le soleil éclaire. Vous savez je ne pleure pas. Je ne suis pas triste au fond. Juste. Je ne comprends pas. Je n'embrasse pas tout. Et je suis lassée.
Les humeurs humaines sont telles.Il faut vivre tout le temps. Par ce que tout se répètent Toutes ces émotions qui rongent viennent et reviennent. Jamais on s'en débarrasse. jamais.Avec toute la psychologie du monde, avec toute la philosophie du monde, avec tout l'amour du monde. Un jour, elles reviendront. Mais c'est au même titre que la joie pure. C'est juste qu'on ne peut travailler sur son être au point de les supprimer. On peut cependant apprendre à mieux les vivre. Ce qui est déjà pas mal.
Je regarde les photos d'hier. Mes amis sont géniaux. Ca me fait juste mal de voir ma tête dessus. C'est futile.Se trouver trop laide. Trop grosse. Tellement pas photogénique. Idiote. J'avais trop bu. J'ai dit n'importe quoi. Honte ? Oui Mais sur le coup je me sens tellement bien. J'ai besoin de mouvement. Faire. L'inactivité me rend folle. E. m'a embrassé. Les voir. Encore. Je suis bien avec eux. Je les aime.
J'ai envie de fuir. il ne faut pas. Même si je n'arrive pas à être forte, je ne m'autoriserai pas cette faiblesse. Et si j'avais été plus belle ? Plus interessante ? moins impulsive ?Je me fais du mal. J'ai envie de relire mes textes d'atelier d'écriture. J'ai envie d'avoir une séance, là, maintenant. Ma mère commence à avoir peur pour mon bac. J'ai raté le blanc d'hier. J'ai dit à ma prof hier. Ma déception de l'année : je n'ai toujours pas réussit à me mettre à travailler. Même si j'ai de bonnes notes. Je n'ai pas plus envie maintenant. Alors qu'il faudrait. Culpabilité. De nouveau.
Samedi; nouvelle soirée. Thème : Cinéma. Je ne sais pas comment me déguiser. Tellement pas. Je vais fouiller dans la malle aux déguisement. J'aime pas m'habiller pour les fêtes. Complexes.
Les rires de mon frère et de son copain Alexandre à côté. Je revois la tête de Mr Gourmellon au diner de mardi. "Elle a le profil d'un écrivain. Elle est brillante ta fille. [...]" " Vous faites de la philo en première ? /- Non/- Oh putain *rires*" Ma pseudo intelligence. Mon point fort. Je sais faire semblant. Mais dans les vérité de mes textes ici. On voit le pathétisme, la futilité. Cette impression d'être toute nue.
Heureusement qu'il ne tombera jamais ici. J'ai ce besoin de plaire. Comme toutes les filles de mon âge. Scandale mélancolique. Le soleil éclaire. Vous savez je ne pleure pas. Je ne suis pas triste au fond. Juste. Je ne comprends pas. Je n'embrasse pas tout. Et je suis lassée.
Les humeurs humaines sont telles.Il faut vivre tout le temps. Par ce que tout se répètent Toutes ces émotions qui rongent viennent et reviennent. Jamais on s'en débarrasse. jamais.Avec toute la psychologie du monde, avec toute la philosophie du monde, avec tout l'amour du monde. Un jour, elles reviendront. Mais c'est au même titre que la joie pure. C'est juste qu'on ne peut travailler sur son être au point de les supprimer. On peut cependant apprendre à mieux les vivre. Ce qui est déjà pas mal.
Je crois que je me demande vraiment comment vous me voyez, vous qui me lisez. Je n'ose vous le demander. Mais j'aimerais beaucoup le savoir.
J'ai rêvé de lui. Hier. Je l'énervais. Il était juste excédé de moi. Il m'a dit d'arrêter de parler tout le temps, de moi. Et d'autres phrases. Certaines étranges. Ne pas lui écrire. J'ai envie de me vomir.
Il faut expulser ces choses avant qu'elles ne vous empoissonnent. Poser sur l'écran ces futilités. Même si, en les relisant, certaines paraissent déjà loin. Que tout cela est con. Que tout cela est humain. Même dans le désordre le plus complet, avec les mots les plus convenus. J'ai mis du rouge à lèvres rouge. Pour rire.
Et j'ai juré que je ne fumerai jamais (tout en étant consciente de ce que je disais)