Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en moi, c'est pire. La certitude intrinsèque que l'on est capable de rien. L'irrationalité tout à fait conscience d'une telle affirmation. Mais ne pas pouvoir lutter, lutter. Toujours avoir peur, de soi et de la réalité de soi que les autres nous renvoient. Je n'arrive pas à faire car je pense ne pas être capable de faire. Ou plutôt, je ne me ressens pas capable de faire. Je le suis pourtant. Oui. Merde. Mais non, incapable de faire émerger une telle pensée dans le flux de la conscience active, obligée de la laisser se terrer dans l'intellect pur, en crise. La laisser ainsi, comme une insignifiance, même avec la certitude qu'elle signifie.
Comment je fais ?
L'année dernière, c'était toujours la même chose, il me fallait tout repousser à la dernière minute afin de ressentir l'urgence plus que cette affliction de soi, cette pression. S'obliger à ne plus avoir de temps, pour empêcher la propre destruction de soi en pensée. Et maintenant ? Je n'ai plus le temps d'attendre, plus la bouée qui consistait à me dire que, même la veille pour le lendemain, je ferrai de la merde, mais que cela passerait. Là, ca ne passera plus. Je vois les gens lire et lire. Et j'ai peur. J'ai peur de tout, surtout de mon incapacité à RESSENTIR que ce que je fais n'est pas tout simplement idiot. J'ai besoin que l'on me rassure, mais j'ai trop peu d'aller vers l'autre. J'ai besoin de prendre confiance mais j'échoue déjà sur ce problème depuis longtemps. Je me porte toujours au plus près du mur et jamais je n'arrive au pieds. Serait-ce le cas aujourd'hui ? Je ne sais pas, je ne suis pas sure.
Il me faut y arriver. Dépasser cela, merde.
Non, je ne suis pas nulle.
Enfin j'espère.
Ahah.
Avant même de poster, je ressens le jugement si dure devant ces lignes. Et là aussi, c'est toujours la même chose. Ce même dédain apposé à soi-même. Je poste quand même, me direz-vous. Oui. J'ai besoin de hurler, des fois. Même si chaque cri, au passage, me griffe la gorge, l'amour propre et appose le fer rouge du jugement. "Cesse de te juger". Oui bah, plus facile à dire qu'à faire.
Luttons. Embrassons.
Bref.
Comment je fais ?
L'année dernière, c'était toujours la même chose, il me fallait tout repousser à la dernière minute afin de ressentir l'urgence plus que cette affliction de soi, cette pression. S'obliger à ne plus avoir de temps, pour empêcher la propre destruction de soi en pensée. Et maintenant ? Je n'ai plus le temps d'attendre, plus la bouée qui consistait à me dire que, même la veille pour le lendemain, je ferrai de la merde, mais que cela passerait. Là, ca ne passera plus. Je vois les gens lire et lire. Et j'ai peur. J'ai peur de tout, surtout de mon incapacité à RESSENTIR que ce que je fais n'est pas tout simplement idiot. J'ai besoin que l'on me rassure, mais j'ai trop peu d'aller vers l'autre. J'ai besoin de prendre confiance mais j'échoue déjà sur ce problème depuis longtemps. Je me porte toujours au plus près du mur et jamais je n'arrive au pieds. Serait-ce le cas aujourd'hui ? Je ne sais pas, je ne suis pas sure.
Il me faut y arriver. Dépasser cela, merde.
Non, je ne suis pas nulle.
Enfin j'espère.
Ahah.
Avant même de poster, je ressens le jugement si dure devant ces lignes. Et là aussi, c'est toujours la même chose. Ce même dédain apposé à soi-même. Je poste quand même, me direz-vous. Oui. J'ai besoin de hurler, des fois. Même si chaque cri, au passage, me griffe la gorge, l'amour propre et appose le fer rouge du jugement. "Cesse de te juger". Oui bah, plus facile à dire qu'à faire.
Luttons. Embrassons.
Bref.
Tu vas trouver ton rythme et ta voie. C'est ça le plus important, être en paix avec toi-même avant d'aller voir ailleurs.
Je t'embrasse fort.