J'entreprose.
Je voudrais que l'on me raconte les Hommes, leurs vies et les fragments de leurs destins. Je mets la musique plus fort, pour me sentir plus faible et me fondre dans l'atmosphère. Je voudrais être l'air ambiant de ces villes survoltés d'instants trop près. Je lis dans ces yeux, dans ceux là ou dans les autres. Le rapport au monde est trop puissant pour ne pas m'attirer. Les mouvements y sont explosés et libres. Je voudrais les lire. Mes mots se cognent aux parois. Ecrire est dur car l'écriture est chargée. Chargée de toutes les autres plumes, chargée des balles de soi contre soi, des balles contre le monde, autant que des rayonnements d'amours vifs. Les mots s'accrochent à la main et enveloppent l'être de plus en plus près. Pour l'étouffer ? Ils y ressentent mieux les contradictions. Mes désirs. Caressant les injures des fantaisies à la hache. Ils répondent à la violence et à ma propre puissance. Je les tord, je les tord, pour les résister. Pourtant. Pourtant. Pourtant. Ils restent sur les tissus de mes lèvres, mes yeux les aident un peu. Ils dorment en hurlant. Ils vivent terrés au fond. Et l'exception devient l'habitude. Quand avons-nous pris le pli de nous taire ?
Je rêve de m'assoir à côté de mes admirés (ou des autres) et de les entendre, qu'ils cessent enfin de se taire et me noient avec leurs mots à eux. La marée haute de leur vie pour rassurer la mienne. Je veux des flots de murmures, des océans d'autrui. Je veux de l'eau claire en cascade. De celle qui vous frappe le corps de fraicheur, de dureté et de bonheurs. Leur instabilité comme des battements.
Lorsque l'on se jette dans le monde avec violence, jusqu'à l'extrémité de s'y détruire, n'est-ce pas aussi pour y voir un écho de nos distorsions intérieurs ? Pousser notre environnement à l'explosion par ce qu'il ne répond plus ? Un paysage nous rassure de sa force car la force même est en nous. Cette dernière est paradoxalement faible mais révoltée car étriquée. Nos pensées multipliées ont toujours soif d'absolu et pensent le voir dans le monde. Elles se plongent dans l'amour car elles y trouvent une puissance. On crie pour entendre notre propre voix. Quand un autre nous répond sans même parler, sur le même ton, on tombe et c'est le début de la folie. La folie se donne libre et c'est pour cela que nous la poursuivons. L'amour donne tout à voir autrement.
Je voudrais que l'on me raconte les Hommes, leurs vies et les fragments de leurs destins. Je mets la musique plus fort, pour me sentir plus faible et me fondre dans l'atmosphère. Je voudrais être l'air ambiant de ces villes survoltés d'instants trop près. Je lis dans ces yeux, dans ceux là ou dans les autres. Le rapport au monde est trop puissant pour ne pas m'attirer. Les mouvements y sont explosés et libres. Je voudrais les lire. Mes mots se cognent aux parois. Ecrire est dur car l'écriture est chargée. Chargée de toutes les autres plumes, chargée des balles de soi contre soi, des balles contre le monde, autant que des rayonnements d'amours vifs. Les mots s'accrochent à la main et enveloppent l'être de plus en plus près. Pour l'étouffer ? Ils y ressentent mieux les contradictions. Mes désirs. Caressant les injures des fantaisies à la hache. Ils répondent à la violence et à ma propre puissance. Je les tord, je les tord, pour les résister. Pourtant. Pourtant. Pourtant. Ils restent sur les tissus de mes lèvres, mes yeux les aident un peu. Ils dorment en hurlant. Ils vivent terrés au fond. Et l'exception devient l'habitude. Quand avons-nous pris le pli de nous taire ?
Je rêve de m'assoir à côté de mes admirés (ou des autres) et de les entendre, qu'ils cessent enfin de se taire et me noient avec leurs mots à eux. La marée haute de leur vie pour rassurer la mienne. Je veux des flots de murmures, des océans d'autrui. Je veux de l'eau claire en cascade. De celle qui vous frappe le corps de fraicheur, de dureté et de bonheurs. Leur instabilité comme des battements.
Lorsque l'on se jette dans le monde avec violence, jusqu'à l'extrémité de s'y détruire, n'est-ce pas aussi pour y voir un écho de nos distorsions intérieurs ? Pousser notre environnement à l'explosion par ce qu'il ne répond plus ? Un paysage nous rassure de sa force car la force même est en nous. Cette dernière est paradoxalement faible mais révoltée car étriquée. Nos pensées multipliées ont toujours soif d'absolu et pensent le voir dans le monde. Elles se plongent dans l'amour car elles y trouvent une puissance. On crie pour entendre notre propre voix. Quand un autre nous répond sans même parler, sur le même ton, on tombe et c'est le début de la folie. La folie se donne libre et c'est pour cela que nous la poursuivons. L'amour donne tout à voir autrement.
Du coup, rares sont mes chances d'y entrer..