L'iconographie des monts en plaine, l'amour cassé des revendeurs de tripes, la rose carré touchée d'hystérie grabatère. L'enfolie subite des pourfendeurs de moineau, la colère rance des lavabos condensés. L'imagination frissonne sous les gorges déployées, et les amoureux transports longent les carreaux ramassés.
J'amour tes instants volés au marchand de bonheur. Sourie moi encore, je t'en pluie.
Ma pensée est ivre. Cela fait des jours qu'elle est titubante et désarmement lucide, empoigne le miroir des courtoisies égorgées. Et parle. Ma pensée est soule et se cogne aux murs de la pièce exiguë. Mais alors, elle s'arrête, se frotte, se joue la tête et rie. Rie en pleurant, sanglote avec enthousiasme, désespoire avec joie dans un mouvement trouble. Elle s'enveloppe sur elle même et sur le monde entier, en lançant la précipitation dans les limites du temps possibilisé, s'aventure par hase-art dans les recoins jonchés de deceptions froissés. Et ma pensée ivre tombe. Elle emporte avec elle les bibe-lots à poussière égarés. Ma pensée ivre aime tout foutre par terre.
Ma pensée ivre L'approche, toujours avec envie, elle rougit d'esclandre et chante, s'affaire à l'inaffairable dans un sérieux inégalé et écrit sur rien, tisse son manteau de jeune fille, les alentours plurotones. Elle claque les neiges des chaleurs désirables. Elle chagrin.
Nos enfances nous percutent, nous blessent-elles tant qu'on le dit ? La criblée de balle de la vie qui ravale les poumons.
"Ma pensée ivre aime tout foutre par terre." J'aime beaucoup ce textes. Vraiment beaucoup.