Jeudi 11 juin 2009 à 20:21

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 Se réveiller et continuer avec l’autre, les autres. Les gens apparaissent et disparaissent dans nos vie comme des sourires, une caresse du vent, une brise, une tornade, une goutte de pluie, un ouragan. S’approchent, s’éloignent. L’instant magique. La rencontre. Un brassement de fractions de temps se mêlent aux visages. Combien d’inconnus a-ton pourtant déjà pourtant déjà vu ? Combien en retient-on réellement ? Et du mal à les laisser partir, disparaître. « Je ne veux pas que tu partes ». Laisser le présent couver ce trésor. Par ce qu’on en est incapable. Incapables d’aimer de comprendre, de se débattre dans ces schémas humains. Pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Pourquoi eux ? Pourquoi pas pour toujours ? Pourquoi j’ai peur ? Pourquoi j’ai peur de ne pas savoir vous aimez ? Certains partent, avec autant de raisons qu’ils étaient venus. On peut se cabrer toujours on ne peut rien. Il y a la mort, il y a l’absence, il y a le silence, il y a les séparations. L’alchimie est pourtant fragile, le vent souffle toujours. Il faut se souvenir de ces personnes avec qui on a marché, comment. La petite fille avec son père, « Tu vois ma chérie, cela … c’est un hêtre », le petit visage attentif, les cheveux en carré droit, la tête levée, le sourire. La jeune fille avec ses amis. Dans cette rue, dans ce parc, dans ce jardin : parler, rire, apprendre sur des claquetis de talons, des hurlements de joies et des courbes de corps, le rythme irrégulier mais ininterrompu. Pouvoir fermer les yeux, en regardant toujours les pas qui se suivent, avec les détails, les couleurs. Même cet inconnu de la libraire, même cet homme dans le tram qui est sortit juste en même temps que vous. Ces images qui portent et qui sont là, sans avoir à les demander. Par ce qu’elles vivent éternellement. Et que la petite fille n’est pas morte et continue de marcher. Par ce que le père n’est pas qu’un tas de poussière, il vit aussi. Par ce que ces amis quoi qu’ils fassent, elle leur parlera toujours. On oublie jamais les gens qu'on a rencontré, on a seulement parfois du mal à s'en souvenir...

Jamais je n'aurais imaginer ressentir quelqu'un comme cela. jamais jamais jamais

Par 1000-moi-meme le Jeudi 11 juin 2009 à 21:13
"Je ne veux pas que tu parte" ... "Je sens que tu me manque déja" sont les paroles un peu tristes que j'ai dite aujourdui a cette personne qui depuis maintenant 4 mois occupe ma vie comme mon esprit d'une douce présence et d'une heureuse saveur. Je ne veux pas que tu parte, je ne veux pas te perdre... "Je n'aurais pas penser te ressentir comme sa" ^^ L'angoisse des grandes vacances, de l'abscence douloureuse, j'ai peur... reste reste reste, part et reviens moi, surtout revient moi...
Par LambeauxDeVie le Jeudi 11 juin 2009 à 21:36
"Je ne veux pas que tu partes" Cette phrase que je n'arrive pas à dire. Ou très difficilement. Cette phrase qui est restée bloquée dans ma gorge à plusieurs reprises. Et à chaque fois. A chaque fois je m'en suis voulue de ne pas l'avoir prononcée.
Par monochrome.dream le Jeudi 11 juin 2009 à 22:30
"Pourquoi pas pour toujours ? "
Et si c'était quand même pour toujours, mais d'une autre manière ? Pour toujours en toi, pour toujours à travers toi, pour toujours comme une base sûre, un repère, et l'inoubliable histoire de tes plus doux bonheurs.
Par au.secours.pardon le Vendredi 12 juin 2009 à 11:17
profitons de chaque seconde ...
 

Chuchoter à l'oreille









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