Cette chanson, elle est si belle, si belle.
L’amour viendra par l’ouest
Comme un cri cherche une bouche
Il nous ramassera
En bordure de déroute
Nous offrira un lit
En défera les draps
Puis nous regardera
Ouvrir nos bras au doute.
L’amour viendra par l’ouest
Nous mettra sur écoutes
Il fera les cent pas
Nous l’entendrons marcher
Nous n’oserons pas bouger
Puis nous habituerons
Un jour on apprendra
Qu’il a déménagé.
L’amour fuira par l’est
Et sur ses pas lancés
Nous le rattraperons
Lui paierons le loyer
Puis la conscience tranquille
Nous irons nous coucher
A l’étage au-dessus
Nous l’entendrons marcher.
Comme un cri cherche une bouche
Il nous ramassera
En bordure de déroute
Nous offrira un lit
En défera les draps
Puis nous regardera
Ouvrir nos bras au doute.
L’amour viendra par l’ouest
Nous mettra sur écoutes
Il fera les cent pas
Nous l’entendrons marcher
Nous n’oserons pas bouger
Puis nous habituerons
Un jour on apprendra
Qu’il a déménagé.
L’amour fuira par l’est
Et sur ses pas lancés
Nous le rattraperons
Lui paierons le loyer
Puis la conscience tranquille
Nous irons nous coucher
A l’étage au-dessus
Nous l’entendrons marcher.
Il y a des fois une chanson te prend à bras le coeur et c'est dans ce moment, cette soirée à s'enivrer dedansqui fait un éclat de beauté encore tout chaud d'amour et d'enthousiasme. Les larmes coulées à l'intérieur du ventre qui viennent irriguer la vie en battement.
C'est tellement puissant que le corps entier vacille, le rythme dans chaque chose crépite sous les cellule alarmées par cet excès d'absolu.
La musique accrochée, fuyante et sensitive. Les sons réveillent l'incandescence superbe de l'instant qui se manifeste, murmure accompli dans sa propre fin, de beau.
Un nouveau jour se lève, sur le bruit de nos vies. C'est l'envol. J'arrache les montagnes de l'impossible avec le bord de ma main. Tu es toujours dans cet espace, quelque chose a changé. Il n'est plus le même. Mon coeur s'ouvre au soleil. Quelques chose murmure, un nouveau jour se lève. La vie transformée, porte toujours les blessures hier. Je pense à mon père, j'aimerais te présenter mon amoureux, j'aimerais te présenter la femme que je suis en train de devenir, dans un sursaut de folie douce, ta fille gorgée de toi, gorgée de vie qui embrasse les choses, qui fait l'amour et la vie. J'aimerais te la présenter. J'aimerais que tu vois, que tu entendes et que tu me dises. Un nouveau jour se lève. Les ombres s'éloignent, mes rêves choquent encore, mais qu'importe, des cicatrices, d'avoir trop fait confiance, d'avoir été laissée sur le bord d'une route qu'il aurait de toute façon quitter. J'ai maintenant plus peur de voir les autres, de recommencer des choses qui pourront s'effondrer aussi vite, les larmes me viennent toujours, à y penser, mais les choses s'apaisent. Le doute au fond de moi s'est creusé, sûrement. La certitude d'être un poids pour l'autre, insupportable. Julie. Relève toi sale idiote. J'ai l'amitié à reconquérir, d'une certaine manière, l'autre et moi même à ré-apprivoiser. Ca va déjà mieux. La respiration accomplie. Et les choses défilent, douces et claires, sur le rythme. L'autre me manque toujours, mais mon coeur s'apaise encore, fatigué d'être blessé, encore. Fatigué d'une passion. Il est allé jouir ailleurs, se réveiller à un autre monde. Et s'épanouir et se retrouver, pour une fois. Exploser en joie simple, à aimer le quotidien. Une tendresse vit mais passe au second plan, dans la folie apaisée, avide de connaitre mais qui ne demande plus la même chose Il reste les miettes de musique. Et l'intérêt. Et l'écho. Tout n'est pas écrit, c'est à la fois encore le plus beau. J'ai trébuchée, amoureusement ou pas d'un être avec qui j'ai envie de continuer. A peindre, chaque jour, un nouveau visage.
La nuit tombe sur la salle de travail. Paris est toujours calme dans le seizième arrondissement.
La nuit tombe mais c'est de lumière que je m'enveloppe, calmée par le temps qui chante.
C'est tellement puissant que le corps entier vacille, le rythme dans chaque chose crépite sous les cellule alarmées par cet excès d'absolu.
La musique accrochée, fuyante et sensitive. Les sons réveillent l'incandescence superbe de l'instant qui se manifeste, murmure accompli dans sa propre fin, de beau.
Un nouveau jour se lève, sur le bruit de nos vies. C'est l'envol. J'arrache les montagnes de l'impossible avec le bord de ma main. Tu es toujours dans cet espace, quelque chose a changé. Il n'est plus le même. Mon coeur s'ouvre au soleil. Quelques chose murmure, un nouveau jour se lève. La vie transformée, porte toujours les blessures hier. Je pense à mon père, j'aimerais te présenter mon amoureux, j'aimerais te présenter la femme que je suis en train de devenir, dans un sursaut de folie douce, ta fille gorgée de toi, gorgée de vie qui embrasse les choses, qui fait l'amour et la vie. J'aimerais te la présenter. J'aimerais que tu vois, que tu entendes et que tu me dises. Un nouveau jour se lève. Les ombres s'éloignent, mes rêves choquent encore, mais qu'importe, des cicatrices, d'avoir trop fait confiance, d'avoir été laissée sur le bord d'une route qu'il aurait de toute façon quitter. J'ai maintenant plus peur de voir les autres, de recommencer des choses qui pourront s'effondrer aussi vite, les larmes me viennent toujours, à y penser, mais les choses s'apaisent. Le doute au fond de moi s'est creusé, sûrement. La certitude d'être un poids pour l'autre, insupportable. Julie. Relève toi sale idiote. J'ai l'amitié à reconquérir, d'une certaine manière, l'autre et moi même à ré-apprivoiser. Ca va déjà mieux. La respiration accomplie. Et les choses défilent, douces et claires, sur le rythme. L'autre me manque toujours, mais mon coeur s'apaise encore, fatigué d'être blessé, encore. Fatigué d'une passion. Il est allé jouir ailleurs, se réveiller à un autre monde. Et s'épanouir et se retrouver, pour une fois. Exploser en joie simple, à aimer le quotidien. Une tendresse vit mais passe au second plan, dans la folie apaisée, avide de connaitre mais qui ne demande plus la même chose Il reste les miettes de musique. Et l'intérêt. Et l'écho. Tout n'est pas écrit, c'est à la fois encore le plus beau. J'ai trébuchée, amoureusement ou pas d'un être avec qui j'ai envie de continuer. A peindre, chaque jour, un nouveau visage.
La nuit tombe sur la salle de travail. Paris est toujours calme dans le seizième arrondissement.
La nuit tombe mais c'est de lumière que je m'enveloppe, calmée par le temps qui chante.
La nuit tombe et poétise en langueur, dans le sursaut du jour.