Comme des ruisseaux continus, qui s’écoulent régulièrement de mon être en tremblant, comme le flux du sang, invisible et sans retour, comme une douceur brulante qui vient jaillir à même les cieux, comme mon esprit qui pleure, pleure, pleure et s’enroule encore comme on chante après la nuit, comme on crie les nuages
Je suis le bonheur béat du rêve entier,
Et l’espoir qui glisse.
Je suis un enfant revenu, que l’on berce pour la première fois
Et qui courre au creux de la colline,
Dévalant les couleurs de l’aube.
Je suis une pluie ouverte.
Et la floraison intime, des choses libérées.
Dans le souffle nu, perlant au corps du bois creusé, et infiniment pâle, elles glissent ailleurs, et je les suis, et je les vis encore. Elles rient, rient, rient, et elles se précipitent aux alentours.
Je suis ces flux tout-puissants, et la chair du cœur qui les offre.
Je suis la mer dans l’ordinaire d’un silence trop ancré, machinalement empêchée
Je suis la mer soudainement vivante, déferlante dans les remous des brisures du clavier, dans le chaos soudain de l’harmonie nuptiale, de sa propre promesse d’amour.
Je n'articulerai pas un mot, je ne pleurerai rien.
Je, pour une fois.
Et l’espoir qui glisse.
Je suis un enfant revenu, que l’on berce pour la première fois
Et qui courre au creux de la colline,
Dévalant les couleurs de l’aube.
Je suis une pluie ouverte.
Et la floraison intime, des choses libérées.
Dans le souffle nu, perlant au corps du bois creusé, et infiniment pâle, elles glissent ailleurs, et je les suis, et je les vis encore. Elles rient, rient, rient, et elles se précipitent aux alentours.
Je suis ces flux tout-puissants, et la chair du cœur qui les offre.
Je suis la mer dans l’ordinaire d’un silence trop ancré, machinalement empêchée
Je suis la mer soudainement vivante, déferlante dans les remous des brisures du clavier, dans le chaos soudain de l’harmonie nuptiale, de sa propre promesse d’amour.
Je n'articulerai pas un mot, je ne pleurerai rien.
Je, pour une fois.