J'inscris mes derniers voeux sur le site d'orientation. En fond, il y a des musiques que j'ai écouté surtout à certaines périodes, qui me paraissent si loin. C'était en seconde. Le passé et l'avenir se confrontent dans le doute du présent, où les notes de piano semblent sur le même fil de l'incertitude. Je suis contente que cela soit fait, je ne veux plus en parler et je verrai bien où je serai acceptée. Je suis dans une période qui s'allonge de stagnation bouillante, où les choses brulent et se consument mais se bougent pas. Les liens se serrent mais aucun ne claquent. Et si j'en coupe un, je prend le risque de fuir dans le vide, vous savez. J'ai peur et j'aime. Je cherche dans le noir l'intuition des libérations à soi. Je tatonne en criant pour que les autre fuient, au fond. Je m'éloigne car j'ai peur de moi. De mon désir, de mon amour. Je suis entraînée dans un silence de trop, peut être. Je sais que l'on ne comprend souvent pas pourquoi je fais certaines choses mais je refuse de me justifier. Pourtant j'ai peur des pensées en lames, qu'elles viennent briser des liens qui déjà se fragilisent. J'appréhende la force aussi, des silences, du sien et du mien que j'ai décidé d'entretenir, un peu (je ne pourrai pas plus). L'enigme des déchiffrages est toujours entière. Où va-t-on ? Cette histoire se précipite dans le mur, mais je ne peux pas respirer quand j'y pense. Je comprends aussi les profondeurs des liens qui nous lient à tout, l'exubérance folle des sentiments qui s'imprègnent. Je vois la folie des désirs. Surtout, je pense voir comment on peut se mentir à soi. Et puis, on ne peux pas tout changer, tout refaire. Je vois que les choses sont compliquées, que je n'arrive pas à les écrire, qu'elles me dissoudent et qu'on me dit d'attendre. Je sens mon coeur et mon corps qui crient et seuls les soleil les apaisent. "Quel con a dit il n'y a rien qui se passe ?". Toute la tension réside en ces mouvements freinés et muselés par le réel. Et les a coups désespérés qu'il en résulte. Je ne veux blesser personne.
- Et si je décide de tout faire exploser ? Je n'en peux plus du vide qui me prend dans ses bras, de toutes ses choses qui ne bougent pas assez vite et qui continuent de m'étouffer.
- Et qu'est ce qui vous rattrapera ?
- Je ne sais pas.
- vous ne pouvez pas sauter sans filets.
- Mais de toutes façons, je ne comblerai pas un vide en un instant et il faut bien que je fasse quelque chose.
- Faites attention à vous, que cela ne soit pas un suicide. Vous pariez le tout pour le tout, vous vous mettez dans un danger si grand.
- Je m'en fiche. Tout sauf la stagnation.
- J'ai peur pour vous.
- Au pire, je survivrai, c'est ma seule promesse.
- vous ne pouvez pas sauter sans filets.
- Mais de toutes façons, je ne comblerai pas un vide en un instant et il faut bien que je fasse quelque chose.
- Faites attention à vous, que cela ne soit pas un suicide. Vous pariez le tout pour le tout, vous vous mettez dans un danger si grand.
- Je m'en fiche. Tout sauf la stagnation.
- J'ai peur pour vous.
- Au pire, je survivrai, c'est ma seule promesse.
"Le vent l'emportera"
C'est pas que je ne suis pas heureuse, c'est que j'ai froid, des fois, même sous le soleil, c'est que, comme tous, mes pensées me pétrissent jusqu'au fond des rêves. C'est qu'il faudrait cesser de réflechir et vivre, mais que je n'y arrive pas, franchement. Les douleurs sont abritées dans mon corps avec leur promesse d'un triomphe au futur proche. Mais, avec la même fraicheur, il y a les farouches instants, les cassés espoirs et les surprises qui veillent. C'est pas que je suis malheureuse. Que voulez-vous, je vais bien, au fond. Mais je fais des bétises ou, je ne sais pas comment ne pas en faire, ou, je ne sais pas quoi faire. Et je suis trop attachée pour me laisser porter.
Elle continue de marche, moitié ivre, moitié heureuse, moitié triste. Et cela fait 3 moitié d'elle même dans un intérieur envahit.
Bordel magnifique ?
C'est pas que je ne suis pas heureuse, c'est que j'ai froid, des fois, même sous le soleil, c'est que, comme tous, mes pensées me pétrissent jusqu'au fond des rêves. C'est qu'il faudrait cesser de réflechir et vivre, mais que je n'y arrive pas, franchement. Les douleurs sont abritées dans mon corps avec leur promesse d'un triomphe au futur proche. Mais, avec la même fraicheur, il y a les farouches instants, les cassés espoirs et les surprises qui veillent. C'est pas que je suis malheureuse. Que voulez-vous, je vais bien, au fond. Mais je fais des bétises ou, je ne sais pas comment ne pas en faire, ou, je ne sais pas quoi faire. Et je suis trop attachée pour me laisser porter.
Elle continue de marche, moitié ivre, moitié heureuse, moitié triste. Et cela fait 3 moitié d'elle même dans un intérieur envahit.
Bordel magnifique ?
Je t'ai dit de ne pas t'inquiéter pour tes vœux. L'année passera bien trop vite pour que tu te préoccupes de ces petites choses ! Tu auras certainement ce que tu veux. [Au fait, si tu pouvais me dire dans quel ordre tu as tout classé... ^^]
Il faudrait que je cite tout pour te montrer ce qui me plaît, mais c'est surtout ce passage, parce que le soleil resplendissait tout à l'heure et que mon corps l'a ressenti : « C'est pas que je ne suis pas heureuse, c'est que j'ai froid, des fois, même sous le soleil, c'est que, comme tous, mes pensées me pétrissent jusqu'au fond des rêves. C'est qu'il faudrait cesser de réfléchir et vivre, mais que je n'y arrive pas, franchement. »
Et puis non, je ne suis pas malheureuse, pas profondément.
Et puis j'ai aussi peur de moi. De ce que je peux ressentir, de ce que je sais éprouver. J'ai aussi peur que toutes mes certitudes s'envolent, me laissant nue mais pleine de silences.
Ce genre de questionnaire n'est pas si difficile. Je te jure, il suffit de se poser et de poser des tonnes de questions à ses proches. Le pire sera lorsque le jury me demandera de les surprendre, ou de vendre un shampooing / ma tenue / ma coiffure / mes chaussures ou un autre truc à la con.
Toi aussi, tu fonctionnes en périodes musicales ? =)
Je t'embrasse fort !
[P.-S. : je reviens à la "vie réelle" lundi soir, après mon DS de maths !]