Mercredi 29 mars 2017 à 15:31


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Je réécrirais ce que j'ai dit, finalement. Tu fatigues tout le monde. Tu me fatigues et j'en ai marre. De ces monologues que tu m'imposes, sans écho. Peut-être que c'est ce que tu attends, un "ta gueule", lancé à travers le vide. Réveillés au matin par ce portable que j'avais oublié d'éteindre. Et tous ces liens qui m'étreignent. Lâche mon sommeil, s'il te plait. Je manque sûrement un peu de courage. Une forme de tristesse et une curiosité malsaine. Toutes ces fois où il faut t'éloigner encore. Je suis si fragile pour ces choses là. Il faudrait lui dire: "Si tu m'appelles, fais le sincèrement, franchement, et assume."
 
Mais il y a Guillaume, il est là. Dans le corps à corps et l'appel de l'ailleurs. Merci merci merci. Comme une funambule, j'avais les yeux bandés et j'ai rêvé longtemps, à l'intérieur de ta peau. Je te retrouve dans les draps, dans cet appartement là. Je suis emmurée, dans des semaines comme ça. Entourée par ces barres grises, loin du soleil. Mais tu es là, le soir, alors je vais bien, et j'attends que la pression, d'un coup, fasse son oeuvre, pour tout le reste. Je vais tellement mieux depuis que tu es là. Sur le sommeil, sur l'espoir et sur l'envie. J'irai jouer avec nous, t'emmener plus loin, car c'est là où je te perce et que tu me veux. Car je suis celle qui joue, aussi. Je suis cette folie que tu couves et la fragilité lumineuse, que nous portons au plus profond de nous. Tu es l'espoir et je suis l'amour.
 

Chuchoter à l'oreille









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