Le vent souffle
La pluie s'accroche à la vitre.
Le vent souffle.
Mes doigts s'accrochent à la vitre
La toile n'a jamais été blanche.
Elle s'approche et la caresse du doigts, l'immensité de couleurs fuit, fuit sur la peau, vivante, chacun de ses grains palpite et palpite encore. Rouge, bleu, jaune. Feu, Eau, Soleil. Et le blanc qui transpire : Air. Les yeux bandés, elle devine, devine, que la toile est partout, ses doigts émettent une couleur empreinte de celles qui dansent sur le papier maché du déjà là. "Deviens ce que tu es" (Nietzsche). La main plonge au hasard dans les couleurs de son être. 3,2,1
Explosion.Elle s'approche et la caresse du doigts, l'immensité de couleurs fuit, fuit sur la peau, vivante, chacun de ses grains palpite et palpite encore. Rouge, bleu, jaune. Feu, Eau, Soleil. Et le blanc qui transpire : Air. Les yeux bandés, elle devine, devine, que la toile est partout, ses doigts émettent une couleur empreinte de celles qui dansent sur le papier maché du déjà là. "Deviens ce que tu es" (Nietzsche). La main plonge au hasard dans les couleurs de son être. 3,2,1
Explosion.
La vie entre dans ses poumons. Elle crie pour la première fois. Le tableau claque de l'intérieur. Danse, danse. La tête levée, c'est le corps entier qui plonge dans la peinture. La texture folie du mouvement intérieur. Elle soulève le bras et le liquide coule vers le sol vide. Poésie. Est ce du sang ? Les fleuves de peinture s'embrassent toujours à une vitesse folle, l'entourent, plus vite, plus fort. Un homme n'est plus. Ils deviennent incontrôlable. Un autre est là. Ils font l'amour. L'amour des flux qui ne peuvent se toucher, se mélangent mais sans jamais se perdre, encore. Le noir et le blanc ne fuient pas leur âme dans le gris. Les paradoxes ne doivent jamais se détruire par l'oubli de leur dualité motrice. La musique sublime ce qui peut demeurer trop flou pour être vrai. 1,2,3,4,5,6,7 et 8. Rythmes. De son corps, par son coeur, des palpitations du dehors, du bruit des pas, des souffles des autres, et de leur sensualité. "Vous êtes dans un rapport amoureux avec le monde. Pour vivre, vous avez besoin que le mot amour couve chaque parcelle de votre vie." Amour ? Un tout qui aurait l'envie de protéger les autres. Les arbres nous couvent et les autres font ce qu'ils peuvent, comme le soi. Idéal d'harmonie dans ce foutoir. Un bordel magnifique. Un bazar de concordance. Elle fonde son utopie sur un paradoxe, frisson. "Les passionés ne peuvent vivre le Rien. [...] Comme un Soleil, une étoile qui s'atrophie si vous n'avez plus de passions, d'amours à nourrir. " Lelahel. Lumière. Lumière. Que doit-elle devenir ? Le temps courre avec elle dans la toile. Elle voudrait lui prendre la main, malgré les secousses, malgré les attaques des regrets et le couteau des espoirs vains. Même si cela ne sera que pour des millièmes de secondes disparates. L'hétéroclisme n'est pas un problème, c'est une réalité. "Easy as the Ocean"
"Instinct de rythme qui embrasse les formes"
Nietzsche
Ce matin , en philosophie, petit clin d'oeil des choses ? J'adore, j'adore cette citation.
"Personne ne voit la vidéo." La femme rajoute du fromage sur les pizzas surgelés. "Dites le avec vos propres mots". "Ce n'est pas mot qui ait créé le vide". Les pièces de théâtre. Nietzsche
Ce matin , en philosophie, petit clin d'oeil des choses ? J'adore, j'adore cette citation.
Voir des hommes sur scène, prendre un thé dans une ambiance rose cremé, Emma, Emeline. ♥
C'est doux.