Ce sont mes premiers vers. C'est un sentiment étrange. Lorsque le crayon hésite, on prend conscience de l'intensité de ce moment. C'est la porte ouverte vers un nouveau monde immense. Poésie ? Un frisson. Sourires.
Et puis, l’œil s’égare dans la souplesse de l’instant
Naturel, fragile des arbres renaissant
Sur la table, toile névrosée des mains esclaves qui ne savent qu’écrire
Repose, brisé, un bras qui soupire.
Un ressentis l’écrase, déchire son intérieur.
La chair supplie le voyage, l’amour, l’ailleurs.
Et son esprit désespère de ces moments soudain,
Où le positivisme abdique, où elle se perd, chagrin.