Lundi 2 mars 2015 à 18:34

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Dans la ville aux instants lointain, je cherche à nouveau des traces de ce que je fus, de ce que je fuis. Dans l'étrange insolence des premiers rayons d'été, l'espoir vibre en moi et colore de nostalgie les paysages de la rue, l'odeur des trottoirs. 


Je revois défiler les états de mon espoir et j'ai envie de pleurer d'amour. 
Le trop plein de mots et leur avalanche en moi.
Comme la main qui vient courir sur un piano, légère et précieuse,
Il y a les sentiments qui naissent à même les mots,
Entrainent les souvenirs et au-delà
Qui dévalent la pente d'une émotion intime,
Quelque chose de lourd et de puissant
Au moment-même où je me suis demandée
La naissance de l'émotion poétique,
Pour lui dire.


Je retrouverai quelque chose de ma fragilité au sein de la montagne où je me réfugie tant et où tu es venu par hasard. 
Je retrouverai quelque chose aux frontières des grands édifices de pensées qui construisent mon monde
Je retrouverai quelque chose dans le miroir de ta raison (ta raison qui est ta fenêtre, presque unique).
J'irai chercher le presque pour retrouver et chérir ce que le mien nourrit en moi.

Il y a une délicatesse précieuse à ces instants de vie, où je me roule dans l'instant avec une ferveur légère et impatiente, où je décide enfin d'imprimer à mon coeur une nuance de confiance et dans un sursaut de joie, je m'abandonne à ce qui m'est, je le crois, donné. 

Marcher clairement dans une odeur,
Et les oublis du jour
Dans cet espace que l'on s'ouvre
A travers la contrainte du temps
A travers ce que je creuse, 
Dans le blanc de l'ordinateur
Précipité à l'intérieur d'un calendrier carré.
Ouvrir, le livre des mots souvenirs,
Ouvrir la musique d'une chaleur
Se trouver dans la position des pages
Et des couleurs.



La fatigue me pétrie les paupières et l'émotion vient m'accueillir dans son intense quiétude.
Mes yeux dessinent du sens sur tout ce qui leur apparaît.
Mon coeur se froisse, comme lorsque je ressens trop de désir,
Et que j'en ai presque mal,
Perdue aux horizons des signes qui naissent partout où je pose les yeux
Je suis d'un coup dans une ivresse de sensibilité



Par MarquiSe le Mercredi 4 mars 2015 à 16:35
J'ai lu tout ton texte mais c'est ici "Dans la ville aux instants lointain, je cherche à nouveau des traces de ce que je fus, de ce que je fuis." que je me suis arrêtée soit au début. Alors... je m'excuse de ne pas avoir su me concentrer sur le reste. Je pense moi même à ce que je fus et ce que je fuis et finalement... je dois dire que ce que je fus et sur certains points toujours ce que je suis... malheureusement...
Par MavyBlondie le Vendredi 20 mars 2015 à 23:28
Ta palette... on dirait des chevaux de courses
Pour rentrer chez moi, c'est flocon ;)
 

Chuchoter à l'oreille









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