L'agonie du muguet est toujours grâce, il exalte en silence, toujours la continuité de son parfum, pour vaincre la mort, nier l'abdication des milliers de clochettes, têtes basses, rompues d'être arrachées, encore. C'est la divine comédie, la fin d'un règne, le muguet croule sans jamais pleurer, sans jamais.
J'ai dix neuf ans depuis samedi. Coutume volée, retrouvée et ? J'ai toujours peur des jours qui prétendent signifier alors même qu'il ne sont pas encore là, ils semblent forcés à décevoir. Finalement, ce fut une jolie journée.
La jeune fille, se regarde dans l'autre, se maquille.
Je dors tout contre toi et tu me souris. Le maquillage offre des couleurs, mais ne comprend pas, que la poudre est à même la peau, le souffle de notre échange la balaie, et elle glisse, comme une poussière d'astre, une poussière beige et voluptueuse. J'ai l'image d'une vie en pastel, imprimée dans le tissu autour de nous. Au fond de mon lit, le voile d'une princesse, arraché au rêve par son seul nom, piège à insectes, aux sonorités barbares, il suffit de ne pas le nommer. Un fond de teinte en volutes de mousseline. La porcelaine de notre instant, quelque chose qui se peint avec la bouche, ta main. Souligne mes yeux de cette même fois. Il y a cette atmosphère, celle qui pigmente les fragments. Celle la, je l'invente de mes yeux seuls, remplis d'oniriques divagations, d'un univers commun de rêves de petites filles. Je joue avec ton visage, et les sourcils-méduses te rendent comme je le souhaite. Pour un temps. La poudre s'envole, parfume l'air d'un brin de souvenir, de solennelle et d'instinct futile. Embrasse moi, ma bouche sera rouge.
La jeune fille, se regarde dans l'autre, se maquille.
Je dors tout contre toi et tu me souris. Le maquillage offre des couleurs, mais ne comprend pas, que la poudre est à même la peau, le souffle de notre échange la balaie, et elle glisse, comme une poussière d'astre, une poussière beige et voluptueuse. J'ai l'image d'une vie en pastel, imprimée dans le tissu autour de nous. Au fond de mon lit, le voile d'une princesse, arraché au rêve par son seul nom, piège à insectes, aux sonorités barbares, il suffit de ne pas le nommer. Un fond de teinte en volutes de mousseline. La porcelaine de notre instant, quelque chose qui se peint avec la bouche, ta main. Souligne mes yeux de cette même fois. Il y a cette atmosphère, celle qui pigmente les fragments. Celle la, je l'invente de mes yeux seuls, remplis d'oniriques divagations, d'un univers commun de rêves de petites filles. Je joue avec ton visage, et les sourcils-méduses te rendent comme je le souhaite. Pour un temps. La poudre s'envole, parfume l'air d'un brin de souvenir, de solennelle et d'instinct futile. Embrasse moi, ma bouche sera rouge.
Je m'attendais à voir une photo d'une culotte en dentelle noire. ;-) Mais ça aurait fait redondant avec l'article d'avant. En tout cas, celle-ci est naïveté (la culotte. Oui, c'est bizarre. Le noeud. Et la coleur. Et la forme. Bref.) Mais la naïveté est ce qu'il y a de plus touchant, je trouve.