Mercredi 28 janvier 2009 à 19:30

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Marcher sur le bord des pavés, la pluie qui glisse sur le visage. Fermer les yeux, sentir l'eau qui tombe doucement. La musique dans le creux de l'oreille. Mélodie qui résonne au delà du délit des mots qu'on fredonne. Ce secret, je te le donne, ne le dis à personne. Sourire puis, être frappée par une douleur soudaine, qui passe... Sourire de nouveau à la pensée d'un instant... mais : nouveau coup. Qui part plus lentement. cette fois Secouer la tête frénétiquement pour chasser les pensées négatives. Continuer à marcher. Se laisser porter, enfin. Mais, ressentir cette douleur,t apie en soi qui se réveille. Se fermer l'esprit. Laisser le flux d'émotion aller et venir. Ce flux d'émotion si puissant, si fort. "Mais bon sang ? Qu'est ce qui m'arrive?". Les jambes qui tremblent, mais, continuer à marcher, en rythme, toujours en rythme. Je me met à murmurer. Sans presque bouger les lèvres. Penser à Lui. Le coeur qui n'en peux plus. Le flot de sentiments s'intensifie. Je découvre. Je découvre des choses dont je ne me croyais pas capable. Le mot amour apparait en lettres capitales, noires. J'en ai peur. Il me fait peur. "Je l'aime". Oui, je le sais. Je l'aime. La sensation du manque,me dévore présent. Ressentir, en soi, des choses stupides, des phrases stéréotypées qui, là résonnent justes, mais que l'on refuse. Non. Non. Pas moi.

Je suis accro. Je suis folle amoureuse. Je ne veux pas. Mais, je sais aussi que je ne peux pas lutter. Je soupire. Tout cela me parait trop. Trop fort pour pouvoir tirer un trait dessus, comme cela. Je ne sais plus quoi faire. J'ai décidément perdu l'équilibre. Après la semaine dernière, je savais que je basculerais de l'autre côté, celui de l'amour mais, jamais, je n'aurais cru à ce point. Je veux le voir tout les jours, tout le temps, indéfiniment. J'ai ce besoin de lui. Besoin. Oui, merde, besoin. Besoin de le voir, qu'il me parle qu'il me sourit. Cette journée entière, à côté de lui. Tout le temps. C'était magique. Je ressentais cet amour, ce désir mais, sa seule présence m'apaisait. Je priais pour qu'il y ait des bouchons, des kilomètres de bouchons et qu'ainsi je demeure avec lui tout le temps. Que cette journée en dure des milliers. Car, même si j'ai été stupide, que j'ai décidément trop parlé et qu'il s'en fout de ma pauvre tête de cloche. Je m'en fous. Mon intériorité me hurle d'aller vers lui. A tout prix. L'idée de ne plus jamais passer de journées entières, comme cela , avec lui me fend le coeur. Et je me fais à la fois pitié et peur. Pitié devant cet infinie faiblesse, devant cette infinie inconscience et peur devant cette puissance. cette puissance que ne croyais pas possible, qui est juste là, en moi. Que je croyais imaginées pour les  les livres, les histoires, les films. Non. Seulement moi, c'est  un amour totalement impossible auquel j'ai la stupidité de croire. Même si je sais que je fonce dans le mur, même si je sais qu'il n'en a rien à faire, même si je sais que c'est idiot. Je l'aime. Ca me tue mais je l'aime. Je n'ai pas la force, la volonté de lutter même si je devrais. Je pleure mais je l'aime. Mon premier amour. 

Les visites s'accumulent : 20,30,40,50. Mais je ne vois que les fantômes de ces gens sur mon minuscule diagramme de statistique. Personne ne s'arrête réellement. Tant pis. Ce n'est pas bien grave.
Par camille bouclette le Mercredi 28 janvier 2009 à 22:07
ouaa ton texte est aussi beau que la photo !! hiiii !!
Par Le-VIOC le Mardi 3 février 2009 à 17:47
c'est tout doux ici
la lecture d'amour est belle et tentante
comment y résister
nul n'est parfait sauf le gâteau ^^
bisous
Par Fae le Mercredi 4 février 2009 à 15:05
La fille de la photo, ce n'est pas Kristen Stewart, l'actrice qui joue Bella dans le film Twiliht? *hs off*

L'amour... c'est effectivement un feu ardent qui consumme chaque parcelle de notre être, chaque fragment de raison qui réside en nous. Il ratisse tout, ce sont des flammes qui nous caressent la peau, qui nous serrent le coeur dans un étau d'acier lorsqu'Il n'est pas là, qui décident de vouloir le faire exploser lorsqu'Il est avec nous.
C'est un sentiment tellement puissant, une force, comme tu dis, tellement enivrante que l'être humain ne peut cesser d'en parler, qu'à travers tous les siècles de l'humanité on parle de cet amour épique, cet amour tragique, romantique, cruel, dévastateur ; oui, l'amour est effrayant car il retranche l'homme dans ses dernières limites, et ce dernier est content de cette sensation. On est simplement ivres de l'odeur de la personne, de son regard et de ses gestes, on tente par tous les moyens de se coller à elle, sentir sa chaleur, se dire qu'on se sent en vie grâce à elle.
Je ne peux pas te dire, personne ne le peux, que tu es bête de te conforter dans cet amour que tu pense impossible. On fait tous pareil. On ne peut pas s'en empêcher, on aime aimer, plus qu'on aime être aimé, parfois. On aime se brûler à ce bûcher là, parcequ'entre ces flammes dévorantes, on voit parfois une esquisse d'espoir, qui parfois, c'est vrai, change tout.

Ton commentaire sur mon blog m'a énormément touchée. Je ne te dis pas ça par pure politesse, je t'avoue que ça m'a fait énormément de bien de lire un commentaire comme celui-là, d'entrevoir une personne qui compatit vraiment, qui me comprend. :)
Je fais des efforts, mais c'est comme si à chaque tentative pour devenir meilleure je devenais pire. C'est un cercle psychologique vicieux, j'ai toutes les preuves et tout les arguments pour aller mieux, et pourtant je me sens vide. :/
Par Fae le Mercredi 4 février 2009 à 15:36
Arg, je n'aurais pas imaginé que ce soit d'une telle ampleur. N'empêche qu'au fond, on ne peut pas vraiment lutter, l'idée d'un compromis est valable, en effet.
Tu as raison, mettre un nom sur une chose, ça la rend déjà plus contrôlable. Faudrait que je mette un nom sur la mienne. :p
M'enfin, ça doit être horriblement dur à supporter ce genre de relation. Même si paradoxalement, dans la souffrance il y a du réconfort.
Que c'est compliqué d'être simplement humain !

Pénélope Cruz? Wahh O_O
Par Fae le Mercredi 4 février 2009 à 16:35
J'ai 17 ans, et toi? :o
En fait, on me reproche de trop réfléchir.
"Crise d'existentialisme", c'est pas mal ! ;)

L'équilibre, c'est une clé difficile à trouver. Non?
Par Lifeforent le Dimanche 15 février 2009 à 15:35
Ouais y'a des moments comme sa ou on a envie de dire " putain mais l'amour c'est vraiment d'laa merde !!! " Bon c'est sur que c'est pas super lyrique comparé au texte ci dessus mais bon de toute facon ... On a pas le choix ^^

Merci pour le commentaire =D
Par Astronaute le Mardi 29 septembre 2009 à 0:52
Je suis captivée, depuis trois jours, par ce blog.
Parce que. L'amour qui vous bouffe. J'me crois dans un roman tu sais. J'lisais à l'envers, et j'ai compris. Alors j'ai tout repris depuis le début, pour voir comment tout ça était né, comment t'avais fait pour aggriper les choses sans vasciller. En vascillant.

Bref. J'sais pas bien où t'en est. Mais cet amour qui t'obsède/t'obsèdais, c'est magique. C'est atroce. Quel mot choisir, j'ai jamais sû... Mais tu n'y es pour rien si t'as l'coeur qui fait du tango quand il est là. Et encore moins quand il ne l'est pas...

Je ne sais pas bien quoi dire. Juste, j'ai été impressionnée par l'âge de tes mots. Vraiment. Par l'âge de l'amour, aussi.
J'espère que tu as trouvé les commandes du vaisseau, pour qu'il y ait moins de turbulances. J'espère que ça fait moins mal. Je continues mon livre, dans le bon sens. J'continues à lire ta vie, à lire ton coeur, ton corps, j'continues à t'apprendre dans tes textes. Et je reviendrai.
 

Chuchoter à l'oreille









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