Envahis dans l'herbe, allongés à la nuit
Plus éloignés encore du reste du temps
Tu manges la fumée qui sort de ta main
Je te regarde toujours, pour tuer le silence
Caressée dans mon corps par ton souffle inachevé
J'embrasserai tes hanches avec la même rage
Assis au pied du jour, il suffirait de voir
En vacances, enfin. Cette période entre Noël et maintenant a été dure, il parait que c'est "normal" en prépa. Finalement, malgré un grand manque de motivation et de travail, de confiance (beaucoup) et de temps (toujours), je l'ai fait, j'ai réussi. J'ai même eu de bonnes notes, voire aujourd'hui, ma meilleure de l'année. Je n'ai pas craqué. Comme quoi, comme quoi. Mais je suis un peu à bout de souffle. Cette journée me redonne l'énergie qui m'a manquée, le soleil resplendit, Paris rayonne. J'ai pu passé du temps avec Guillaume, j'ai rendu toutes mes dissertations et mes machins, je sors ce soir, je me sens libre. Je suis en vacances, et de belle humeur.Et peut-être même, un peu contente de moi. To be continued. J'ai un envie d'un nouveau souffle. J'ai envie de me dire que c'est un nouveau départ, tac, appliquer des cadres au temps. Bonne année. Aujourd'hui, je suis heureuse.
C'est le soleil qui donne la patate à tout le monde. Disons "la pêche", c'est plus poétique (tout est relatif...) que patate.