Jeudi 25 juin 2009 à 3:15

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J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas. J'accepte pas.

Je suis obligée de l'oublier. Je le ferai un jour. Par ce que je suis obligée, par ce que c'est l'ordre des choses. Je n'ai pas le choix, je n'ai dpas e putain de choix. Non non non. Il Faut que je l'oublie, je l'oublierai et toute cette fichue révolte de l'intérieur ne servira à rien. RIEN RIEN RIEN. Tout cela doit POURRIR, alors ça pourrira. Même si au fond ... JE VEUX PAS. JE VEUX PAS JE VEUX PAS. Mais je peux RIEN faire. La machine est en marche, pour mon bien, elle va faire son boulot, je la sens qui va écraser tout cela. Je ne peux pas le sauver. Pour l'instant je m'interpose, mais pas toute une vie. Je suis déjà tellement fatiguée à me protéger de partout, à me préserver, à vivre tout cela au mieux. Il parrait que j'ai réussie mais je suis exténuée. Je verrais bien qu'espérer encore me servira à rien. C'est juste ... INJUSTE. Pourquoi j'ai pas le droit ? Pourquoi j'ai le droit de vivre cela? Je sais c'est idiot, je sais que c'est fou, je sais que mon amour est presque un amour malade. Je sais que ce mot amour est laid, que prononcé comme cela il me donne envie vomir.  CA ME TUE. Me dire qu'un tel article ne sert à RIEN par ce que je vais forcément l'oublier. Comment je vais faire ? comment je fais sans lui ? Comment ? Comment ? comment ? Pourquoi mes rêves me tuent ?  Pourquoi ils m'enlèvent l'envie de réalité ? Pourquoi ces 11 mots sur le bulletins sont les derniers qu'ils m'écrira à jamais ? Je veux qu'on se parle encore. Je veux qu'on s'écrive. Ok, on s'aimera jamais, ok, j'aurais pas le droit à cela. Mais non, pas tout lacher, je vous en prie. L'heure est à la réalité et je la refuse même si elle s'impose. Je veux du temps. Quelque chose entre les deux. Pas ce vide. J'ai peur. Je vais faire comment avec ce vide ? Je fais comment avec ce vide ?J e fais comment sans lui ? Sans les sourires, les regards, les mots, tout tout tout. Je SAIS que je vais trouver, je sais que vais finir par accepter cette connerie mais j'ai pas envie, profondément, j'ai pas envie. Je suis pas prête. Ca va trop vite. Encore un cours, une fois, une heure, je sais pas, n'importe quoi. Quelque chose. Pas tout couper, comme cela, aussi brutalement, pas ce choc. NON NON NON. Encore un peu. un peu de douceur, merde. Il faut m'aider. Je peux PAS tout gérer. Je peux pas. Je veux pas. C'est encore trop présent. Je me lève, je fais n'importe quoi. Je pense à lui. c'est IDIOT. Je sais ! Mais j'y pense. Et c'est une des seule chose qui me fait plaisir. Je n'ai plus envie de rien, je ne veux pas de l'avenir, pas comme cela.  Pourquoi je suis si excessive? Pourquoi je me sens obligée d'écrire un texte si pathétique ? Tout est plus fort que moi, que ca soit cet ordre des choses qui va tout écraser, que ca soit mes sentiments qui me prennent à la gorge en hurlant qu'ils ne veulent pas mourir. En fait , je crois qu'ils viennent juste de se rendre compte qu'ils sont vraiment obligés.J e ne l'ai pas vu pendant quelques jours et je commence juste à voir que cela sera deux mois comme cela et que plus jamais de ma vie, je le verrai comme avant.,autant. Je viens de réaliser.  Alors mes sentiments hurlent, la révolte. Je les comprend. C'est horrible de devoir les laisser. Mais je DOIS le faire. J'ai PAS LE CHOIX. Depuis le début que c'est réglé cette histoire, j'ai rien demandé moi. J'avais rien demandé. Qu'est ce qui a fait ce 7 octobre que tout a changé? Qu'est ce qui a fait ce 7 octobre que tout s'est emballé ? Et puis, le reste. J'ai tout fait. Je me suis coupée en 2, je me suis cassée en morceaux, dès le début, par ce que je savais que c'était dangereux, que je fonçais dans le mur. J'ai compris que ca ne servait à rien, que c'était juste toxique. Alors, j'ai essayé de vivre avec. Comment je pouvais lutter ? J'aurais pu faire quelque chose pour que les choses évoluent différemment ? Oui, je l'ai aimé encore plus, toujours plus profondément. Oui, je savais pas que c'était possible. Que j'étais capable d'aimer. Je connaissais pas l'amour moi, il faut me comprendre. J'ai tout essayé. TOUT. Toutes les solutions, les résolutions, les attitudes. J'ai eu des périodes différentes. Et à chaque fois, tout était encore plus fort, au final. J'ai tout découvert. Le bonheur, la douleur, la tristesse, l'espoir, la joie pure, le désir. Il m'a fait tout découvrir. La vie, merde. Oui, j'ai découvert la vie, je l'ai encore plus aimée qu'avant, j'ai appris à l'aimer encore plus que je pouvais l'adorer avant. J'ai compris énormément de choses, j'ai compris la poésie, les paradoxes, l'équilibre, l'homme; Tant de choses, trop de choses. Et j'ai vraiment lutté. Mais .... j'ai connu tellement de bonheurs. Juste le voir ou .... que sais-je ? Tant de choses tellement magiques, tant de moments clés, tant d'instant qui me font sourire, rayonner dès que la pensée m'effleure l'esprit.. Je ne veux pas quitter la rive sans le connaître, je veux que tout soit consommé, je suis pas allé jusque là pour abandonner maintenant. Je suis prête à accepter énormément de choses. Je le sais. Je le promet. Je le jure. Mais pas le vide, ne me poussez pas. Je vous en supplie. Pas le vide. Mais vous m'empêchez de voir. Je m'empêche de voir ?  Mais avec ce bandeau sur les yeux, je ne peux plus réfléchir. J'ai tout fait tout de seule. J'ai vraiment évité le pire. "Dans ce genre de situations, énormément de gens tombent malades ou ont des comportement déviants ...." J'ai pas cédé,j'ai jamais cédé ! J'ai été forte, comme jamais, j'étais fière de moi vous savez. Et c'est peut être la première fois de ma vie. Et il faut tout gacher ? Je peux pas continuer à avancer les yeux ouvert et sauter plus tard ? De moins haut. Il me faut laisser partir. Me bousculer, c'est me frustrer, m'obliger même à recommencer tout encore une fois. Je ne sais pas si j'y arriverai. Il faut tout consumer. Mais il faut me faire confiance. Une chance. A chaque fois ca a marché. J'ai jamais faillit avec cette histoire, je ne suis jamais allée trop loin. Toujours toujours toujours j'ai respecté ma promesse. Là, j'ai joué toutes mes cartes  : il faut me détacher les yeux et m'en donner une autre, une seule. Pour l'instant, je ne peux résoudre qu'à vous attendre. Le temps me précipite peut être un peu chaque jour, je m'en fous. J'attendrai le dernier moment. Je continue à travailler sur moi. Sur la confiance, sur lui et sur les autres. Je suis morte de trouille, morte de fatigue mais j'avance. Musique.

Oui, j'ose publier ce pathétisme fumant et ignare.

J'ai acceptée la vie. Depuis toute petite. J'ai accepté la mort. J'ai accepté l'échec. Je dois accepter la douleur, je n'y arrive pas. Le rempart de mes peurs les plus profondes. Ca va céder ca va céder. Je suis à bout mais je tiens encore. J'arrive pas de toutes façon à exprimer. Par ce que j'arrive as à en parler, alors que j'en ai besoin, il y ace blog ou je monologue tout de seule et je salis les choses, et j'ai peur de déranger les amis, je culpabilise trop trop trop trop trop. Je me sens seule. MERDE.
 
Je veux me souler. A l'alcool ou à autre chose. Je met la musique le plus fort possible, je veux qu'elle m'écrase les oreilles.
Par au.secours.pardon le Jeudi 25 juin 2009 à 12:28
je ne suis pas d'accord pathétique n'est pas le bon mot! j'ai confiance en toi tu va t'en sortir trouver au fond de toi l'énergie necessaire pour continuer mais avant il faut te laisser aller, faire sortir cette merde de ta tete. Donc non tu n'es en rien pathétique
Par fleurs.des.champs le Jeudi 25 juin 2009 à 18:32
sublime photo :)
Par Princess-Maorie le Jeudi 25 juin 2009 à 20:06
Eh, tu sais quoi ? C'est pas de la merde et pathétique, ça s'appelle les sentiments. Et puis sa fait du bien de pouvoir se lâcher et d'en parler avec d'autres (même si, dans le cas présent, le dialogue est indirecte). Tu te rend compte que y a plein de gens autour de toi qui ne demande qu'à te soutenir ! (moi par exemple ^^)
Par maud96 le Vendredi 26 juin 2009 à 11:32
La douleur... non, on ne l'accepte jamais ! simplement, à force de creuser sa cicatrice, elle s'installe, s'estompe et se fait oublier... Reste alors le souvenir, et il cuit !
Par monochrome.dream le Samedi 27 juin 2009 à 0:47
Je comprends ça. Tu ne peux pas savoir à quel point. Ni combien de fois j'ai hurlé contre l'absence définitive. La douleur vive, suraigue de partout à s'en jeter contre les murs pour sentir encore son corps dans la douleur, pour que la violence et la douleur physique écoulent la souffrance. Cette impuissance, ce manque, ce REFUS d'abandonner l'objet d'une telle douleur... C'est loin d'être facile, mais le temps guérit tout, c'est vrai je te jure je te jure, tu ne me crois sûrement pas mais c'est vrai.
Et si jamais tu as envie de parler je suis là.

(et pour répondre à ta question, mes exam' sont finis et j'ai même eu les résultats : admise... et un joli DEUG par la poste à la maison. Mais après ces deux derniers articles que tu as publiés, c'est un peu limite ma parenthèse...)
Par le-soldat-rose le Dimanche 28 juin 2009 à 20:48
"J'ai acceptée la vie. Depuis toute petite. J'ai accepté la mort. J'ai accepté l'échec. Je dois accepter la douleur, je n'y arrive pas."

Merçi, mais mes mots, ne sont rien à côté des tiens !
Sincérement, ...

Je t'embrasse.
Par Macmouth le Mardi 30 juin 2009 à 11:59
Ai-je bien lu "ce pathétisme fumant et ignare" ?
Ce que je trouve hallucinant, c'est que tu oses décrire ton article avec ces mots.
Au contraire, j'ai trouvé ce texte... Très fort. En plus je l'écoutait avec la Musique de Joe Hisaishi, il m'a donné les larmes aux yeux ><'
Je ne crois pas avoir besoin d'être au courant de toute l'histoire pour vouloir prendre un peu de cette douleur qui te fait souffrir... Je te souhaite sincèrement bonne chance... .
Par ou-allez-vous-d0rmir-ce-soir le Mercredi 1er juillet 2009 à 18:18
Bon sang et cette impression, cette sensation que tu décris si bien. Il n'est pas pour moi. On le sait, on sait qu'il n'y a rien, pas assez, ou plus beaucoup. Mais aucun moyen d'arrêter. C'est si futile, ces pauvres sentiments. Ces émotions qui sortent à la volée et que personne ne saisit.
Par Madness.of.Love le Samedi 4 juillet 2009 à 15:34
Non, ce n'est pas pathétique.
C'est douloureux, bien retranscrit, et honnête.
 

Chuchoter à l'oreille









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