Je me réveille, et les images ne partent pas, ni la satané béance qu'elles continuent de creuser. Je me réveille, et je suis seule, perdue dans un immense soupir. Je me réveille, j'essaie d'oublier mais rien ne part. Alors, je tente de me souvenir mieux, le film se réenclenche en tremblant et moi aussi, je perds l'équilibre. Il y a G, nous devons monter des escaliers avec une voiture, mais au bout d'un moment, c'est impossible - comment ont fait les autres qui nous précédaient ? -. Nous atterrissons dans une grande maison, dont je me demanderai plus tard si ce n'est pas un magasin pour faire une sorte de jeu. Je suis contente, et je m'y investie, mais je rends compte que G. ne me suis pas vraiment. BLANC. G.avec une autre fille, d'un coup très cruel avec moi, hautain (de l'air, qu'est ce que tu fous là). J'essaie de ne rien dire. Je sens que c'est fini. BLANC. Un monde avec une planète comme un gâteau à étage, un au milieu, surpeuplé avec des robots, je suis appréciée dans les autres (qui semblent ou comme des déserts des parts de gâteaux). J'erre dans les déserts, je croise un renard. Je m'éloigne, comme toujours. La planète continue de tourner.
Je suis entre-deux: les images filent et perdent leur sens mais ce qui persiste c'est le sentiment de tomber.
Dans ces moments, revient la question prégnante de la force qu'il me faut toujours prendre pour continuer, de la lutte contre la mélancolie, de la persistance de mes douleurs.
"Le vent se lève,il faut tenter de vivre"
J'incante la poésie, pour réentendre l'espoir. Pour le sentir à nouveau couler contre ma peau.
Evidemment, j'espère que tes douleurs se calmeront !