imparfaiite

Silences. Ce week-end fut particulier. Ce fut un nouvelle pause, sur le rebord exigu d'une nouvelle marche. Conjuguer. Les cartes se remélangent. Celles que l'on croyait fixées s'écroulent, d'autres apparaissent, d'autres se montent. Changements permanents. Bonheurs et peines de notre nature. Mes mots me semblent étrangers et vrais. Je me découvre ou je m'éloigne ? Les deux, toujours. Quelques réflexes. Je comprend de nouvelles choses, choses que je devraient oublier un peu plus loin. Tant pis, c'est une constante à accepter. Cependant, même ces nouvelles idées, illusions, que nous bâtissons avec un espoir de vérité et qui seront amenées à être détruites et remplacées par d'autres après... Ces choses apportent. Le grand amour, la vérité, la perfection n'existent pas. L'attente d'un mieux nous bloque. Peut-être nous suffit-il d'accepter de construire ? Evidence. Encore un mot qui ne veut rien dire. Plus j'écris, plus mon écriture est dépouillée, moins je la comprend par ce que plus j'accepte de ne plus l'embrasser dans sa totalité. J'ai juste peur de me perdre dans la complaisance, la facilité d'un brouillard qui ferait savant. Se tromper dans le sens où en cherchant le vrai, on ne se cache encore plus derrière des mots vagues qui donnent l'illusion de quelque chose d'artistique. Un risque à prendre ? D'accord. Mais, surtout pas de règles, pas de règles conscientes.

La nature en fin de soirée, quand le soleil se couche, est un spectacle magnifique. Cette relation du soleil et des choses naturelles est belle. Lumière et les arbres, la lumières et les feuilles. La lumière.

Si quelque chose nous plait, nous touche, nous parle. C'est qu'elle a quelque chose à nous offrir. Le regard et le jugement me mangent encore trop, qu'il passe par les autres ou moi même.