Lundi 1er juin 2009 à 2:41

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Ecriture automatique. Grand jeté. Port de bras. Cours cours cours. Scène cliché. Sauter d'en haut d'une falaise. Tigre et dragons. Le froid me fait frémir, les papillons de nuit envahissent la pièce. "J'ai pas envie que tu partes". Je me sens seule. La bouteille de jus d'orange. Il faut préserver l'illusion, l'art. Se sentir soi. Cela faisait des mois que je n'avais pas regardé une série télévisée comme cela. Sensations étranges comme toujours. Cette impression d'être profondément bien, ce raccrochage à la réalité. Mon esprit cherche l'imaginaire. Signe ? Sans doutes. Je ne sais le déchiffrer. J'ai envie de pleurer et de rire en même temps. J'ai l'impression qu'une page se tourne, alors que je sens qu'il me manque. S'élancer. Rêves. Les images sont usées par le temps. Aide ? J'ai peur de parler. J'ai peur de la faiblesse. Je vis dans le présent, je m'en suis vraiment rendue compte. On s'inquiète pour moi quant à cet avenir. Je viens d'en prendre conscience. J'ai la même sensation que pendant les vacances. Il est trop loin. Le violon chante une musique d'adieu. Le voile se replace. Cette impression d'être vide. Pleine d'espérance, d'images mais vide dans la réalité. La lune me fait tout de même sourire. Je regarde les étoiles, je les devine. J'aime la nuit.

Chaque chanson, chaque instant est une nouvelle histoire. Je recherche.J'écoute, je joue, je danse, je chante, je regarde. Tout cela me parle plus. J'ai l'impression d'être moins trompée. Je sais qu'il n'y a pas de vérité, alors qu'on a l'illusion d'en trouver une ailleurs. Mouvements. Cela brule dans ma tête, dans mon corps mais tout semble mort. Eteint plutôt.  J'ai envie d'être indéfiniment dans cette situation étrange. Si j'écris, là, maintenant, c'est par ce que cela me rend bien, je n'ai pas envie de briser le charme, comme je n'aime pas que les chansons se finissent. Espoirs. Les sons lancent des mots. Dialogues. Corps, esprit, sens, sensibilité. Oui, charme. Que ce matin ne se lève pas. Que l'avenir proche semble beau, tant pis pour le reste. Ne pas vivre pour ce futur incertain, trop loin, qui ne m'a jamais parlé.

J'ai des réflexions dans tout les sens, elles travaillent au fond, je n'en parle jamais ici, ou presque. Je n'ai pas besoin de les écrire, elles savent venir quand il faut. Ce sont la base de quelque chose.

Funambule. Les papiers se sont entassés sur mon bureau. J'ai envie de boire. Pas forcément de l'alcool. juste cette sensation du liquide qui descend, le liquide froid dans la bouche, dans la gorge.
Par monochrome.dream le Lundi 1er juin 2009 à 19:01
Débordement de mots à 2h et demi du matin...
S'il a rompu celui de l'écriture, le point final a en revanche laissé intact le charme du texte en lui même. Lectrice il m'a fondu dans la bouche, où le goût est encore présent. :)
Par au.secours.pardon le Mardi 2 juin 2009 à 19:37
( etant une grosse consommatrice de série) l'enorme inconvenient des series c'est que une fois l'pisode ou l saison terminée tout redevient comme avant les monde ne se melange pas . il faut rouvrir les yeux sur notre vraie vie ...
Par 11-6.1 le Lundi 8 juin 2009 à 1:27
murmure de doux mots pastels encore et encore <3
 

Chuchoter à l'oreille









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