Il est des souffles de vie où les yeux brulent de fatigue. Des journées, aussi, où le train parle "Gare Monparnasse,Terminus". Il faut se lever, prendre son sac à soi, son sac à main. Descendre. Et pendant que son être, monte monte, vole, gonflé de liberté de se savoir seule dans la capitale. Une fraction de seconde, tout nous appartient. Marcher dans les rues, retrouver une amie, manger chinois et visiter les écoles dans des cadres de romans éternels.Tout est accessible, démesurément facile et le monde se déroule différemment car le cadre chargé, vous implose à chaque pas. Je n'ai même pas le temps de me poser des questions sur un pseudo potentiel, une intelligence d'opérette. Tac, je marche. Je parle. Je joue comme une gamine avec les regards des autres. Ma pensée s'ivre de ces inconnus différents, cette affluence d'anxiété sage, folle ou réservé, ces intelligences concaves sur des dalles vernies. Elle boit le flux des nouveauté sociales, le ramdam de la vente de soi par un sourire, une rencontre, des corps agrippés à des bulletins. Les parents, fiers, timides, remplis d'ambition, de fierté ou d'amour. Ceux en parkas jaune, ceux en costard griffés. Les encourageurs, les donneurs de leçon, les effacés, les intrépides. Seule, mon cœur battait plus fort, encore. Seule. Victoire, mêlée de crainte. Et je riais, intérieurement, de voir les réalités des mythes. Et je riais, de me concentrer sur les regards, d'écouter en passant les entretiens mêlés.
Il y a trop de choses, parfois dans un jour. La femme à la bouche de coquelicot, je l'aime beaucoup. Et mes amis. Et ma famille. Et ces instants à rire devant les photos du passé. Et les discussions. Et le bras que devient froid sur le bord de la fenêtre du train, les joueurs de pétanque du jardin du Luxembourg, le conducteur de bus blond, avec le beau sourire, l'arabe adorable à l'épicerie, le bruit de la fontaine, celui des pages qui se tourne, la nuit du bus, ce dernier qui s'écoule, peu à peu, les nuis avec elles, les clementines sucrées, le froid qui réveille la peau, les mots de Breton quand ils courent pour exploser et vivre, ses phrases longues en respirations et la beauté,beauté. (l'amour ? (charnellement et/ou platonique ?))
Je complexe beaucoup trop. Il faut continuer, quand le miroir nous blesse malsainement, à le laisser crier, seul. Seul. Seul. On sera prête à se fixer, nue des orgueils, des espoirs, un jour, pour des instants ou des heures. Et cela commence(ra ?) par des coups d'oeils furtifs à l'ombre de l'amour. Et la sagesse, aussi, de savoir s'en éloigner. Un rapport à soi qui danse avec le miroir, sans se laisser briser.
Il y a trop de choses, parfois dans un jour. La femme à la bouche de coquelicot, je l'aime beaucoup. Et mes amis. Et ma famille. Et ces instants à rire devant les photos du passé. Et les discussions. Et le bras que devient froid sur le bord de la fenêtre du train, les joueurs de pétanque du jardin du Luxembourg, le conducteur de bus blond, avec le beau sourire, l'arabe adorable à l'épicerie, le bruit de la fontaine, celui des pages qui se tourne, la nuit du bus, ce dernier qui s'écoule, peu à peu, les nuis avec elles, les clementines sucrées, le froid qui réveille la peau, les mots de Breton quand ils courent pour exploser et vivre, ses phrases longues en respirations et la beauté,beauté. (l'amour ? (charnellement et/ou platonique ?))
Je complexe beaucoup trop. Il faut continuer, quand le miroir nous blesse malsainement, à le laisser crier, seul. Seul. Seul. On sera prête à se fixer, nue des orgueils, des espoirs, un jour, pour des instants ou des heures. Et cela commence(ra ?) par des coups d'oeils furtifs à l'ombre de l'amour. Et la sagesse, aussi, de savoir s'en éloigner. Un rapport à soi qui danse avec le miroir, sans se laisser briser.
Et j'ai envie d'écrire des lettres, que je n'enverrai pas.