Samedi 4 septembre 2010 à 20:35
un petit article nu, juste pour vous dire que ma rentrée s'est bien passée, que c'est un peu (beaucoup) fou tout cela, que j'ai décidé de faire de mon mieux, que je suis encore toute enthousiasmée et, j'espère, pour le plus longtemps possible, que mon amoureux est génial, que vos petits messages me font un plaisir fou, que je ne sais pas quand je pourrai me reconnecter, ce n'est pas très facile pour l'instant. Que Paris est belle et que je suis très fière de prendre le métro en lisant un livre.
Samedi 28 août 2010 à 14:48
" Et vint le jour où l'idée de demeurer enfermé dans un bourgeon fut plus douloureuse que le risque à prendre pour fleurir".
Le regard est posé, dans le crépuscule flamboyant des couleurs. La chaleur du corps se diffuse et les yeux pleurent, apaisés, pourtant. Il suffisait peut être de couper la haine entre ces êtres pour changer pour regard, pousser le symbolisme dans sa globalité même. Agir dans l'imaginaire, porte grande ouverte sur nos inconsciences intérieures. Les blessures encore ouvertes crient moins. Protégée par le regard d'un ciel qui est fait d'image, portée par le regard, toujours. De lui, des images, des autres. Il y a des expériences qui ont un gout d'univers. La plongée fugueuse dans une interprétation du monde qui a sa fraicheur, qui se dit magique et qui se vit. Tirez les cartes d'un autre jour en embrassant l'instant.
Parenthèses.
Je reviens de ce voyage chargée de soleil, de bonheur, apaisée par la lecture, les paysages. Je commence à me réconcilier avec des choses qui continuent à me faire mal mais qui, grâce à cette après midi ... (mystique ?) se charment de l'intérieur et s'apaisent. Ma peur de l'année prochaine s'en va, peu à peu. Je regarde cette montagne comme une montagne à gravir, mais qu'il faudra apprivoiser avec élégance et, surtout légèreté. C'est à la fois un défi que l'on pourrait presque qualifier d'ascète, c'est apprendre à avoir une certaine maitrise de soi, tenir un rythme physique et surtout mental très important, c'est pousser plus loin son intellectuel dans les recoins de ses incertitudes, forger son esprit. Mais, c'est également et peut être plus encore, l'invitation à la recherche d'un équilibre, d'un épanouissement. Enchanter sa sensibilité, sa fragilité à cette année, ne pas s'oublier soi, ne pas oublier l'amour, s'ouvrir, encore encore encore. Au contact des parois qui pourraient sembler rugueuse, du travail intensif, qui pourrait signifier l'étouffement, l'oubli, s'appuyer contre les pierres et monter. l'énergie qui transcende. Je ne sais.
Parfumé dans les bras de deux élancements de terre, le petit village. Les rues enchantées de blancs. Le soleil puissant et la mer. Ariane. Le manque de l'autre, pourtant. Si fort si fort. Mais tout avait un gout de bonheur.
Et puis les retrouvailles. Magnifiques. je crois que je suis en train de tomber. Sourire. Joie.
Et c'est beau beau beau. Les couleurs, les instants. beau beau beau beau beau
Notre histoire écrite patiemment, plantée dans le sol avec silence, semble plus belle que jamais. et l'avenir, et le reste. Nous verrons.
La mer
Abritée des corps, qu'elle couve de ses dents, caressante.
Mord la chair des inconscients de loisir.
Jette de son élégance, les regards maternels de sa douceur.
Mais brulante elle glace le sang transit.
Des hommes baignés, aveuglés jusqu'à la peau.
Les êtres, pourtant, chéris de fraicheur dans la caresse tremblante
De l'eau déployée.
Parenthèses.
Je reviens de ce voyage chargée de soleil, de bonheur, apaisée par la lecture, les paysages. Je commence à me réconcilier avec des choses qui continuent à me faire mal mais qui, grâce à cette après midi ... (mystique ?) se charment de l'intérieur et s'apaisent. Ma peur de l'année prochaine s'en va, peu à peu. Je regarde cette montagne comme une montagne à gravir, mais qu'il faudra apprivoiser avec élégance et, surtout légèreté. C'est à la fois un défi que l'on pourrait presque qualifier d'ascète, c'est apprendre à avoir une certaine maitrise de soi, tenir un rythme physique et surtout mental très important, c'est pousser plus loin son intellectuel dans les recoins de ses incertitudes, forger son esprit. Mais, c'est également et peut être plus encore, l'invitation à la recherche d'un équilibre, d'un épanouissement. Enchanter sa sensibilité, sa fragilité à cette année, ne pas s'oublier soi, ne pas oublier l'amour, s'ouvrir, encore encore encore. Au contact des parois qui pourraient sembler rugueuse, du travail intensif, qui pourrait signifier l'étouffement, l'oubli, s'appuyer contre les pierres et monter. l'énergie qui transcende. Je ne sais.
Parfumé dans les bras de deux élancements de terre, le petit village. Les rues enchantées de blancs. Le soleil puissant et la mer. Ariane. Le manque de l'autre, pourtant. Si fort si fort. Mais tout avait un gout de bonheur.
Et puis les retrouvailles. Magnifiques. je crois que je suis en train de tomber. Sourire. Joie.
Et c'est beau beau beau. Les couleurs, les instants. beau beau beau beau beau
Notre histoire écrite patiemment, plantée dans le sol avec silence, semble plus belle que jamais. et l'avenir, et le reste. Nous verrons.
La mer
Abritée des corps, qu'elle couve de ses dents, caressante.
Mord la chair des inconscients de loisir.
Jette de son élégance, les regards maternels de sa douceur.
Mais brulante elle glace le sang transit.
Des hommes baignés, aveuglés jusqu'à la peau.
Les êtres, pourtant, chéris de fraicheur dans la caresse tremblante
De l'eau déployée.
Samedi 31 juillet 2010 à 21:40
Je pars trois semaines en Andalousie, je serai de retour le 22 août !
Plein de belles choses à vous !
Today there's a frontier
A big white line
Today season's changing
What's comming next
Everything is in it's write place
Today someone is missing
This a point blank
Today there's a frontier
A big white line
Today season's changing
What's comming next
Everything is in it's write place
Today someone is missing
This a point blank
Vendredi 30 juillet 2010 à 23:29
Hymne entrecoupé d'étoiles. Tu vis. Le violon se brise sur le cou travaillé à supporter les blessures. Il y a un murmure de fond. Le plongeon insensible de l'envie vers l'idée. Ce sont des rêves, des images cataloguées dans l'infini du flou, j'aspire. Le tulle entre tes dents. Témoignage de satisfaction ou envie de tuer ? La signification que tout cela est dangereux. Peut être. L'Eglise résonne encore de tes pas peints sur la toile blanche, envahie de toi. J'ai toujours les yeux bandés dans ce gouffre de pierre. La lune creuse son sillon de lumière et glisse le long des murs. Je marche. Je marche. Plus vite encore. Je sens quelque chose sous mes pieds. La couleur de ma robe a changée, elle est blanche, toujours longue. Et toi. Toujours. C'est une intensité qui résonne et le temps presse. Les souvenirs sont bannis pour l'instant, l'instant de changer. Je vois à travers le tissu. La nécessité de danser. Le cou cambré vers l'avant. C'est un battement craqué au vent, le seul son dans le silence ce sont mes pieds qui sautent. Sans pouvoir partir. Ce sont mes jambes qui tournent encore. Et ta voix qui se perd. Comme avant. Un battement craqué du cou encore. Je suis fatiguée. Il me manque. Toi aussi. Mais je ne veux plus t'écouter. Toi qui ne parle jamais. Mais il s'agit de ne plus me susurrer ton regard au coin de la bouche, ne plus me murmurer ta respiration, et ton odeur. Et j'eventrerai ton silence la tête haute. Même si je perds le sang. Il suffit de se battre. Et toi tu t'en fous.
Ces images. Tes dents sur ma robe.
Et toi tu t'en fous.
Tes messages. Le temps sur ta peau.
Et moi je m'en fous.
Ton absolu tricoté en vacillant, la manière de nous lire.
Et le monde s'en fou.
Le temps qui nous dit d'attendre. Le risque qui nous presse toujours plus. "J'espère qu'on gardera contact"
FUIS ! TU L'AS TOUJOURS FAIT CA DEVRAIT PAS ETRE COMPLIQUE
(Non, Toi. Cesse. C'est toi qui regardait la mer. C'est toi qui a plongé seule dans l'océan. Peut être que je me suis toujours trompée. Il a le silence. J'ai toujours dit que je m'étais trompée. J'ai senti. J'ai senti le vent trop fort alors j'ai cru que c'était la mer qui glissait un peu plus loin pour venir me caresser la peau. Cesse. La vérité est peut être plus loin. Quand elle aura cessée d'être nécessaire. Et si c'est elle qui rend l'impossible réel. Vis. )
Fleurie dans ma main, une bouche de jardin,
Pétillante et usée dans la splendeur d'un amour, qui ne se dit pas
Mais dontl'absence la présence sublime tout les jours chaque morceau de temps, un peu
Il y a une finitude dans la paume, quelque chose qui a peur
C'est une goutte de soleil entrevue par le temps.
Au bord du rivage, c'est à l'écume que je parle.
Glissée dans la folie d'un soir et qui toujours attends.
Le simple instant.
Contre l'église terrorisée, la mer assassine
Il y a l'instant glissé dans l'amour médecine.
(un jour, oui, je ferrai un article autrement que sur un coup de tête, je le relirai avant de placarder mon bouquet de non sens porté, écrit à l'aveuglette sur une musique, qui tourne avant d'avoir commencé, pas compréhensible, pas discible. Un jour,mais pas pour cet article.)
Ces images. Tes dents sur ma robe.
Et toi tu t'en fous.
Tes messages. Le temps sur ta peau.
Et moi je m'en fous.
Ton absolu tricoté en vacillant, la manière de nous lire.
Et le monde s'en fou.
Le temps qui nous dit d'attendre. Le risque qui nous presse toujours plus. "J'espère qu'on gardera contact"
FUIS ! TU L'AS TOUJOURS FAIT CA DEVRAIT PAS ETRE COMPLIQUE
(Non, Toi. Cesse. C'est toi qui regardait la mer. C'est toi qui a plongé seule dans l'océan. Peut être que je me suis toujours trompée. Il a le silence. J'ai toujours dit que je m'étais trompée. J'ai senti. J'ai senti le vent trop fort alors j'ai cru que c'était la mer qui glissait un peu plus loin pour venir me caresser la peau. Cesse. La vérité est peut être plus loin. Quand elle aura cessée d'être nécessaire. Et si c'est elle qui rend l'impossible réel. Vis. )
Fleurie dans ma main, une bouche de jardin,
Pétillante et usée dans la splendeur d'un amour, qui ne se dit pas
Mais dont
Il y a une finitude dans la paume, quelque chose qui a peur
C'est une goutte de soleil entrevue par le temps.
Au bord du rivage, c'est à l'écume que je parle.
Glissée dans la folie d'un soir et qui toujours attends.
Le simple instant.
Contre l'église terrorisée, la mer assassine
Il y a l'instant glissé dans l'amour médecine.
(un jour, oui, je ferrai un article autrement que sur un coup de tête, je le relirai avant de placarder mon bouquet de non sens porté, écrit à l'aveuglette sur une musique, qui tourne avant d'avoir commencé, pas compréhensible, pas discible. Un jour,mais pas pour cet article.)
L'image insensible d'un tissu qu'il faudrait comprendre. Et qui vrille, change et parle.
Et l'ivresse.
Dimanche 25 juillet 2010 à 11:34
J'ai des envies de couleur, de dessin et de mots. Le temps se faufile un peu, je ne passe plus ici, l'été rayonne. J'ai des envies d'écrire d'écrire pourtant. Je ne sais. Ce dimanche matin a des couleurs de septembre, de dimanche en papier journal, rafraichi par cette pluie si fine si fine.
Dans un esprit soudain, l'arrangée d'une pluie qui
comme jamais caresse d'envolée subie
des crépuscules de l'automne cachée
dans les tourbillons de l'été.
Prendre le temps des choses, il faudrait, de se poser pour inventer des couleurs, avec les formes des lettres, la matérialité conquise ou de la couleur liquide, qui glisse entre les doigts ou les bâtons de dessins qui dansent sur le papier ou ou ou des particules de soi. Tout va bien, je n'ai plus le temps de créer, il faudrait mais tant pis. Je vis et c'est en soi une création.
Dans un esprit soudain, l'arrangée d'une pluie qui
comme jamais caresse d'envolée subie
des crépuscules de l'automne cachée
dans les tourbillons de l'été.
Prendre le temps des choses, il faudrait, de se poser pour inventer des couleurs, avec les formes des lettres, la matérialité conquise ou de la couleur liquide, qui glisse entre les doigts ou les bâtons de dessins qui dansent sur le papier ou ou ou des particules de soi. Tout va bien, je n'ai plus le temps de créer, il faudrait mais tant pis. Je vis et c'est en soi une création.
Jeudi 15 juillet 2010 à 23:32
La fumée de la rue respirée dans la bouche, le soleil dans les doigts, arrachée à l'extrême. J'involve des sentiments qui glissent, le long de la peau, crispés comme une étoile, nus dans un soupir, heureux. J'enveloppe tes bras sur les sortilèges à l'amande, quelque chose de trop. Les yeux se ferment à la nuit dehors, le monumental abrite l'instant. Calfeutrés dans l'infiniment grandiose, à l'abri dans l'intimement simple, cris. Respirations. Respire. Est-ce rire ? Eclater dans la minute alanguie, le seconde flanante, le temps prend son temps et s'étire sur son soleil de nuit, quelque chose de trop. Brisure d'acharnement, le ciel brule encore. Le bonheur en plein les veines. Le dejeuner sur l'herbe de la lune éveillée, l'olympia ravissante d'une roxane envolée.
Je suis heureuse.
Mercredi 7 juillet 2010 à 14:37
J'ai mon bac !
(mention TB :))
Et la soirée était tip top. Et son sms aussi. Et puis ce matin. Yiiaa !
(mention TB :))
Et la soirée était tip top. Et son sms aussi. Et puis ce matin. Yiiaa !
Dimanche 4 juillet 2010 à 17:49
Je ne suis pas ivre. C'est fou d'être rendue à l'envie de l'être, pour se fondre. Sinon, sinon. On creverait que le monde s'en foutrait. Autant être bourré c'est plus rigolo. Enfin, je peux pas je peux pas. Je t'envoie un message. Me répondras-tu ? (Edit : Oui, tu es génial.) Je t'envoie un regard, viendras-tu ? "Tu as déjà testé, tu disparais longtemps, ce que ca faisait aux gens ?" Oui. C'est terrible. Enfin, ça dépend des gens. "Non mais c'est mieux comme cela, non ? Au moins que les gens font attention à toi". Ou pas.
(Pourquoi je m'acharne, des fois ?)
"Pleure, ca te fera du bien"
"J'étouffe"
=> c'est encore de ta faute, patate.
Foutez moi la tête sous l'eau, que j'ai enfin l'impression de briser le miroir. Avec les dents. L'eau dans la bouche comme des éclats de verre. Encore. Encore.
Mais ca va bien, oui.
demain, ca ira bien.
Il m'a répondu.
Jouissance
"Tu es belle, c'est incroyable". *rires*
...
"Pourquoi quand j'y pense pas, tout est si clair pour nous et dès qu'il faudrait l'expliquer, j'y arrive pas ? ya plus aucune logique. Alors qu'à vivre tout est évident et sans contradiction ?"
" Il t'a répondu ? Il gère."
C'est drôle de ne pas réussir à être ivre d'alcool. Presque rassurant même si ca fait peur. Se bloquer psychologiquement. Pourquoi l'ai-je fait ainsi, sans le vouloir consciemment.
Mon inconscient me parle par mon corps.
Eh, ducon, tu peux aussi être clair.
(Pourquoi je m'acharne, des fois ?)
"Pleure, ca te fera du bien"
"J'étouffe"
=> c'est encore de ta faute, patate.
Foutez moi la tête sous l'eau, que j'ai enfin l'impression de briser le miroir. Avec les dents. L'eau dans la bouche comme des éclats de verre. Encore. Encore.
"Ca te fait chier tout ca ?"
" J'apprends à m'en foutre"
"Et ?"
"J'ai un mal fou. Je sais pas ce que je fait de mal"
Mais ca va bien, oui.
demain, ca ira bien.
Il m'a répondu.
Jouissance
"Tu es belle, c'est incroyable". *rires*
...
"Pourquoi quand j'y pense pas, tout est si clair pour nous et dès qu'il faudrait l'expliquer, j'y arrive pas ? ya plus aucune logique. Alors qu'à vivre tout est évident et sans contradiction ?"
" Il t'a répondu ? Il gère."
C'est drôle de ne pas réussir à être ivre d'alcool. Presque rassurant même si ca fait peur. Se bloquer psychologiquement. Pourquoi l'ai-je fait ainsi, sans le vouloir consciemment.
Mon inconscient me parle par mon corps.
Eh, ducon, tu peux aussi être clair.
Samedi 26 juin 2010 à 17:09
L'anarchisme fondamental des début des origines d'un nouvel ère. J'ai des images qui défilent dans le plus profond de mon corps. La joie dissolue dans les parcelles, c'est fou. Les images défilent. Et vivent. Un jour, j'écrirai, peut être. J'ai un crayon à dessiner avec des mots mais pas à raconter, peut être. Je voulais juste poser sur cette page à quel point tout était intense. Chaque miette de simplicité devient bonheur et en cela transcendance élémentaire. Chaque bribe de complexité entraine une certaine beauté. Et le reste, j'oublie. J'oublie. Le soleil fait fondre la peau, vivement ce soir qu'il fasse juste doux comme il faut.Je suis un peu perdue quand je pense. Mais d'ici là, j'ai deux mois à jouir. Que cela soit de la plus pure simplicité ou de l'arraché qui me ronge toujours, de la lutte irréversible contre la gangrène intérieure. On trouvera. Les yeux dans un miroir à l'autre, plongé dans ce reflet de lui et moi, si près si près. Dans les yeux de celui qui, lui, ose vous regarder. Même dans les yeux qui vous fuient. On trouvera,dans la puissance des corps, le charnel inspirera, l'essence même des renouveaux peuplé de l'intellect en crise.
Hier, était le dernier jour de l'atelier d'écriture. Là aussi, profondément heureux dans l'absolu d'une tristesse sans fond. Enfin, il y a le tremplin de l'espoir qui assure qu'il n'y avait là aucun réel adieu. C'est le point final de quelque chose d'absolument intense,sublime, serais-je tentée de dire. Il ya les mots et les valses en poésie,bien sur. Il y a les autres plumes confrontrées, les écrits les ratures et les individualités. Il y a cette vague qui nous a tous pris entier, ce vent soufflé dans les profondeurs de la virgule. Il y a l'amour de chacun pour chacun. Il y a une propre directivité de soi à soi. Il y a l'intensité physique, que les larmes chantent doucement, que les rires exultent et que le silence couve. Il y a les mots déliés qui glissent enfin des bouches. L'intensité insoutenablement soutenable d'un instantané soutenu en sussurant le sens aux aguets. La force.
Bien entendu, il y avait lui.
Cela va de soi.
Cela va de soie.
Cela glisse en soi dans la soie infini du souvenir brutal et doux, chassé et adoré, glissant et coupant. C'est la contradiction par excellence,la dialectique capturée en image. Je respire un peu plus fort. Toujours. Chut. "Je t'aime toujours,amour". Peut être, qu'il faudrait avouer à la page inquisitrice que l'acceptation et la résolution totale de cette confrontation où la réalité devrait mettre le dernier coup de couteau dans l'onirisme stigmatisé en mots, réel instantané, souvenirs déchus depuis des mois, est du à ces fragments de rien qu'on accroche toujours au fond de son coeur quand on n'accepte pas le rien, l'echec, la réalité présente. "l'espoir", ou le regard. Je te fixe dans le miroir, juste à côté, les minutes s'enchantent. Puis, mon regard distingue autre chose, sur le côté. Tu en profites pour glisser tes yeux sur le miroir. Qu'est ce que ce sourire. Il y a juste nous-deux dans ce miroir, de profils. Les minutes s'allongent et complotent. Tu me regardes, je n'arrive jamais à le soutenir longtemps. Je sourie. Comme toujours, comme avant et peut être comme jamais. Sur mon marque page du recueil, tu m'as cité "mais il n'avait rien dit". Cette phrase sortie du texte qui disait : Il se soûle au désir de leur corps qui ne se trouveront plus, aux sourires grandis de chaque matin ensemble, où elle était belle mais il n’avait rien dit. Que dois-je entendre moncoeur ? Et quand tu me regardes et que tu me souries, avec cette bouche si mystérieuse qui veut signifier, mais se dérobe, pourtant , à dire ? Et quand tes yeux s'emplissent de larmes pendant que je lis (des textes qui parlent de toi) ? Et de ce que tu n'as rien osé réellement écrire dans mon recueil. Juste un sourire en 3 et une signature. Et les autres larmes quand tu as lu ce que j'avais gribouillé sur ton carnet à toi ? "[...] J'aurais surement beaucoup de chose à vous dire ...... Merci, à l'un des hommes les plus importants de mon existence en pointillées, alongée [...]" Et les souffles dirigées sur ta peau, dans le desespoir d'un au revoir, tout au long de la séance, tu les sentais ?
Et ce pathétisme enclavé dans ce cadre de pixel qui s'amoncelle. Ne-plus-se-juger-Ne-plus-se-juger-Ne-plus-se-juger. Et ne pas penser à quel point j'ai pu être ridicule.
J'avais dit que j'arrêterais.
En octobre l'année dernière.
Et puis, l'été dernier.
Et puis, au début de cette année.
Et puis, à la fin de cette année.
J'avais dit j'avais dit et je suis prête à relancer les dés. Encore. Encore. Encore.
Il suffit d'un soupir, d'une lucidité soudaine pour avouer l'incohérence,l'absurdité totale d'un amour malade, dans le sens où il est vide d'échange concrèe, qu'il se vit dans l'attente, l'appréhension, la douleur, où, le bonheur est passionnel, même égrainé dans un immense. Mais. C'est une connerie. Je m'en rend compte tout les jours depuis plus d'un an et demi. Il y a une avancée, sensible et évidente, par vagues et alanguie. Il y a toujours le soleil de soi en l'autre qui continue de briller quand bien même il n'existerait qu'en poussière. Ces poussières.
"Je suis inquiet pour toi Julie, tu avais dit que tu arrêterais" Mais j'arrête, j'arrête. Enfin. Juste un coup. Encore. Ma reine est pas encore sacrifiée. J'ai balancé le reste au fur et à mesure. Et des pièces me reviennent vivantes. Il faudrait finir la partie. J'ai abandonné une partie du jeu, je consens à le faire, avec difficulté, avec le temps et les autres, peu à peu. Mais je n'arrive pas à provoquer la fin de cette partie que je joue avec un fantôme, trop là pour être absent, trop absent pour être vivable.
Je ne sais pas.
Au jour le jour.
Et puis les vacances,et puis Paris.
Pour rayer cela.
Et avancer.
Mais merde, cette histoire demeure, et je veux l'écrire, l'une des meilleure chose qui me soit arrivée de mon existence.
(Je me suis complétement laissée débordée par les mots, bande de petits salopards d'amour)
Hier, était le dernier jour de l'atelier d'écriture. Là aussi, profondément heureux dans l'absolu d'une tristesse sans fond. Enfin, il y a le tremplin de l'espoir qui assure qu'il n'y avait là aucun réel adieu. C'est le point final de quelque chose d'absolument intense,sublime, serais-je tentée de dire. Il ya les mots et les valses en poésie,bien sur. Il y a les autres plumes confrontrées, les écrits les ratures et les individualités. Il y a cette vague qui nous a tous pris entier, ce vent soufflé dans les profondeurs de la virgule. Il y a l'amour de chacun pour chacun. Il y a une propre directivité de soi à soi. Il y a l'intensité physique, que les larmes chantent doucement, que les rires exultent et que le silence couve. Il y a les mots déliés qui glissent enfin des bouches. L'intensité insoutenablement soutenable d'un instantané soutenu en sussurant le sens aux aguets. La force.
Bien entendu, il y avait lui.
Cela va de soi.
Cela va de soie.
Cela glisse en soi dans la soie infini du souvenir brutal et doux, chassé et adoré, glissant et coupant. C'est la contradiction par excellence,la dialectique capturée en image. Je respire un peu plus fort. Toujours. Chut. "Je t'aime toujours,amour". Peut être, qu'il faudrait avouer à la page inquisitrice que l'acceptation et la résolution totale de cette confrontation où la réalité devrait mettre le dernier coup de couteau dans l'onirisme stigmatisé en mots, réel instantané, souvenirs déchus depuis des mois, est du à ces fragments de rien qu'on accroche toujours au fond de son coeur quand on n'accepte pas le rien, l'echec, la réalité présente. "l'espoir", ou le regard. Je te fixe dans le miroir, juste à côté, les minutes s'enchantent. Puis, mon regard distingue autre chose, sur le côté. Tu en profites pour glisser tes yeux sur le miroir. Qu'est ce que ce sourire. Il y a juste nous-deux dans ce miroir, de profils. Les minutes s'allongent et complotent. Tu me regardes, je n'arrive jamais à le soutenir longtemps. Je sourie. Comme toujours, comme avant et peut être comme jamais. Sur mon marque page du recueil, tu m'as cité "mais il n'avait rien dit". Cette phrase sortie du texte qui disait : Il se soûle au désir de leur corps qui ne se trouveront plus, aux sourires grandis de chaque matin ensemble, où elle était belle mais il n’avait rien dit. Que dois-je entendre moncoeur ? Et quand tu me regardes et que tu me souries, avec cette bouche si mystérieuse qui veut signifier, mais se dérobe, pourtant , à dire ? Et quand tes yeux s'emplissent de larmes pendant que je lis (des textes qui parlent de toi) ? Et de ce que tu n'as rien osé réellement écrire dans mon recueil. Juste un sourire en 3 et une signature. Et les autres larmes quand tu as lu ce que j'avais gribouillé sur ton carnet à toi ? "[...] J'aurais surement beaucoup de chose à vous dire ...... Merci, à l'un des hommes les plus importants de mon existence en pointillées, alongée [...]" Et les souffles dirigées sur ta peau, dans le desespoir d'un au revoir, tout au long de la séance, tu les sentais ?
Et ce pathétisme enclavé dans ce cadre de pixel qui s'amoncelle. Ne-plus-se-juger-Ne-plus-se-juger-Ne-plus-se-juger. Et ne pas penser à quel point j'ai pu être ridicule.
J'avais dit que j'arrêterais.
En octobre l'année dernière.
Et puis, l'été dernier.
Et puis, au début de cette année.
Et puis, à la fin de cette année.
J'avais dit j'avais dit et je suis prête à relancer les dés. Encore. Encore. Encore.
Il suffit d'un soupir, d'une lucidité soudaine pour avouer l'incohérence,l'absurdité totale d'un amour malade, dans le sens où il est vide d'échange concrèe, qu'il se vit dans l'attente, l'appréhension, la douleur, où, le bonheur est passionnel, même égrainé dans un immense. Mais. C'est une connerie. Je m'en rend compte tout les jours depuis plus d'un an et demi. Il y a une avancée, sensible et évidente, par vagues et alanguie. Il y a toujours le soleil de soi en l'autre qui continue de briller quand bien même il n'existerait qu'en poussière. Ces poussières.
"Je suis inquiet pour toi Julie, tu avais dit que tu arrêterais" Mais j'arrête, j'arrête. Enfin. Juste un coup. Encore. Ma reine est pas encore sacrifiée. J'ai balancé le reste au fur et à mesure. Et des pièces me reviennent vivantes. Il faudrait finir la partie. J'ai abandonné une partie du jeu, je consens à le faire, avec difficulté, avec le temps et les autres, peu à peu. Mais je n'arrive pas à provoquer la fin de cette partie que je joue avec un fantôme, trop là pour être absent, trop absent pour être vivable.
Je ne sais pas.
Au jour le jour.
Et puis les vacances,et puis Paris.
Pour rayer cela.
Et avancer.
Mais merde, cette histoire demeure, et je veux l'écrire, l'une des meilleure chose qui me soit arrivée de mon existence.
(Je me suis complétement laissée débordée par les mots, bande de petits salopards d'amour)
Dimanche 20 juin 2010 à 23:41
Le train souffle dans les environs d'une gare. Le tremblement des gouttes de froid sur ma peau, l'en sueur. Quelque chose de profondément chose, inachevé dans l'instantané fini. Infini. La voix chante et les clapotis derrière préparent l'arrivée d'un violon, ca s'attend un violon. Quelques soupçons de désir, envoutés à la chair. L'inexplicable errance, des sens, trébuchant dans le fin fond des yeux et les paupières les couvent, les cachent et les chantent, distraient de leur simple non regard qui parle comme de grands yeux. Fermer les yeux, enchanter le silence par l'extase inattendue. Enchasser le sens dans les recoins de la peau. Un bon feu de poignard. Un beauté qui s'extrait du vulgaire, extrait du temps, du beau retrouvé. Quelque chose. Quelque toi. Quelque folie. Je ne sais pas.
La brise en tempête, le vent murmure des cris.
Mardi 15 juin 2010 à 22:25
(J'enchaine les articles oui-c'est-ma-vie-j'ai-besoin-de l'écrire-mais-je-la-pose vite fait-j'ai pas le temps)
C'est fou, la vie est tellement décousue quand non-rythmée par les cours, rythmée par les instant refrénés au plus loin. La vue du silence, chargé en bombes de soi, quelques chose palpite, c'est fort et c'est doux à la fois. J'arracherai les pages des imprévus, peut être un jour, toujours, on s'en fout. On s'en fiche totalement. L'incongruité d'un acte qui ne signifie qu'en lui même. Peut être. Cette fin d'année est étrange. Comme perchée sur un fil, qui aurait du ceder depuis longtemps et qui tient toujours. Et les gouffres se succèdent, le fil soutient toujours. Avec plus ou moins de force, selon le poid du corps que l'on porte dessus, selon le poids du corps.
J'ai du mal à réaliser que je suis parisienne l'année prochaine. Chaque jour, j'ai le même sursaut quand l'idée réapparait. Plus cela va, plus je suis rassurée de ma dire que j'y vais avec mon meilleur ami. Je ne réalise pas. Quelques professeurs l'ont appris, c'est toujours un peu génant. J'ai un peu honte d'en parler, je n'ose pas trop leur dire. Je ne sais pas. Avec Guillaume, ca nous fait rire en fait. Être acceptés, comme cela. Se dire qu'on sera tout les deux l'année prochaine, fiou. Et puis à Paris. Et puis à mourir en prépa. Et puis et puis, comment cela sera ? Je pense qu'on s'y prépare déjà bien. On va profiter de la vie, ca va être bon. "Eh, vous oublierez pas de vivre, hein ?" "Oui, monsieur, on oubliera surement pas".
Le bac arrive, cela me fait peur. J'arrive avec des millions d'impasses. Je n'ai pas révisé grand chose (j'ai commencé la philo aujourd'hui, je commence la litté cette après midi, j'ai appris un bout de l'histoire, je connais aucune carte de géo ^^). Je me dis que cela passera. Ca a toujours plus ou moins passé. J'ai peur, de plus en plus. Dernière ligne droite. J'ai envie que cela soit fini et ne jamais avoir les résultats. Jamaisjamais ! J'ai pas génialement réussi les trois épreuves que j'ai déjà passé cette année. Relativisons gaiment.
Bref, ce qui me préoccupe, ce sont les moments avec Guillaume, avec qui je m'entend tellement bien en ce moment. Je suis heureuse de pouvoir vraiment compter sur lui. Etre libre de la pression du regard de l'autre. Je n'ai pas à me poser trente six mille questions sur la valeur de l'amitié, au moins. Pour l'année prochaine, j'aurais besoin de soutien. Je sais que j'aurais l'occasion de voir qui compte. Ceux qui seront assez patient et réussiront à refreiner les envies de me balancer une poele sur la gueule. (J'ai tellement toujours rêvé de faire cela). Ceux où j'aurais pas besoin de toujours aller cherche les nouvelles, par ce que, cette fois j'aurais pas le temps. Et puis. Et puis.
Je crois que ca va mieux avec Lui, mon coeur fait des bons moins hauts, on s'est promis de garder contact après les cours. On s'envoie des mails et des sms, c'est drôle. Je le connais de plus en plus et cela m'apaise. Mes yeux sont enfin secs quand je pense à lui. Ca faisait longtemps.
On va faire un petit recueil pour l'atelier d'écriture. C'est un magnifique souvenir.
Ah, enfin. Qu'est ce que je vais pouvoir rire en relisant tout cela après coup. Mais c'est un peu (beaucoup) la panique.
J'ai de la poésie en langueur dans les recoins du temps. L'esprit joue à ne pas rester en place. Folie. Et les incongruités passives des embaumeurs de souvenirs. Oui. L'intégrité maladive des choses résonantes. C'est la folie furieuse. ahaha
J'ai du mal à réaliser que je suis parisienne l'année prochaine. Chaque jour, j'ai le même sursaut quand l'idée réapparait. Plus cela va, plus je suis rassurée de ma dire que j'y vais avec mon meilleur ami. Je ne réalise pas. Quelques professeurs l'ont appris, c'est toujours un peu génant. J'ai un peu honte d'en parler, je n'ose pas trop leur dire. Je ne sais pas. Avec Guillaume, ca nous fait rire en fait. Être acceptés, comme cela. Se dire qu'on sera tout les deux l'année prochaine, fiou. Et puis à Paris. Et puis à mourir en prépa. Et puis et puis, comment cela sera ? Je pense qu'on s'y prépare déjà bien. On va profiter de la vie, ca va être bon. "Eh, vous oublierez pas de vivre, hein ?" "Oui, monsieur, on oubliera surement pas".
Le bac arrive, cela me fait peur. J'arrive avec des millions d'impasses. Je n'ai pas révisé grand chose (j'ai commencé la philo aujourd'hui, je commence la litté cette après midi, j'ai appris un bout de l'histoire, je connais aucune carte de géo ^^). Je me dis que cela passera. Ca a toujours plus ou moins passé. J'ai peur, de plus en plus. Dernière ligne droite. J'ai envie que cela soit fini et ne jamais avoir les résultats. Jamaisjamais ! J'ai pas génialement réussi les trois épreuves que j'ai déjà passé cette année. Relativisons gaiment.
Bref, ce qui me préoccupe, ce sont les moments avec Guillaume, avec qui je m'entend tellement bien en ce moment. Je suis heureuse de pouvoir vraiment compter sur lui. Etre libre de la pression du regard de l'autre. Je n'ai pas à me poser trente six mille questions sur la valeur de l'amitié, au moins. Pour l'année prochaine, j'aurais besoin de soutien. Je sais que j'aurais l'occasion de voir qui compte. Ceux qui seront assez patient et réussiront à refreiner les envies de me balancer une poele sur la gueule. (J'ai tellement toujours rêvé de faire cela). Ceux où j'aurais pas besoin de toujours aller cherche les nouvelles, par ce que, cette fois j'aurais pas le temps. Et puis. Et puis.
Je crois que ca va mieux avec Lui, mon coeur fait des bons moins hauts, on s'est promis de garder contact après les cours. On s'envoie des mails et des sms, c'est drôle. Je le connais de plus en plus et cela m'apaise. Mes yeux sont enfin secs quand je pense à lui. Ca faisait longtemps.
On va faire un petit recueil pour l'atelier d'écriture. C'est un magnifique souvenir.
Ah, enfin. Qu'est ce que je vais pouvoir rire en relisant tout cela après coup. Mais c'est un peu (beaucoup) la panique.
J'ai de la poésie en langueur dans les recoins du temps. L'esprit joue à ne pas rester en place. Folie. Et les incongruités passives des embaumeurs de souvenirs. Oui. L'intégrité maladive des choses résonantes. C'est la folie furieuse. ahaha
Philosophie et Littérature
Je crois que je stresse plus après qu'avant. Je psychote. J'essaye de me soigner. C'est terrible.
En même temps, je suis en train de me faire un beau bac touriste.
Oui oui, le bac.
J'ai des envies de me foutre des baffes
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