Je n'ai plus le temps d'écrire. Et je me sens mauvaise en mots.
Dimanche 12 décembre 2010 à 20:39
Il y la force du vivant qui s'ébruite, le corps, charmé de sursauts, qui s'élancent, s'élancent, pour crier à l'absolu. Ses yeux courent le long de son dos et plonge dans ses seins. Le corps comme l'argile, modelé à l'instant, brise de ses courbes les éclats du temps. C'est. Ses yeux s'enfuient toujours et les mains les rejoignent. La danse infinie du présent absenté, dans la sensation folle de la contemplation incarnée, charmante et vivante. Quelque chose. Il y a l'élan de joie qui subjugue tout. En embrassant le monde entier. La dialectique entrouverte de l'union qui s'épanouit dans l'autre.
Je n'ai plus le temps d'écrire. Et je me sens mauvaise en mots.
Je n'ai plus le temps d'écrire. Et je me sens mauvaise en mots.
Dimanche 12 décembre 2010 à 20:31
J'ai les yeux rouges, à force d'avoir pleurer. Je ne sais pas très bien pourquoi, comme un trop plein de lisse dans l'océan d'une gare, la tristesse d'un après-guerre, quelque chose. J'ai les yeux rouges, mais les paupières lisses, je ne me maquille pas. Je rêve. Je suis peut être fatiguée d'une semaine avec trente heures d'épreuves à gratter du papier, puis une heure à traduire St Augustin "Nondum amabam, sed amare amaban et amans amare". Peut être oui. Concours Blanc, KB dans le jargon. Peut être. Je suis fatiguée mais je crois que je ne prend pas tout cela au sérieux. Sinon, je serai comme ceux qui partent en voyant le sujet. Si on analyse la phrase dans sa nudité, le sujet se dégonfle. Et c'est comme un oral, il faut faire quelque chose d'artificiel et donc de potentiellement drôle. "Bonjour, vous ne me connaissez pas mais je vous parlez vingt minutes des journées de juin 1848". Bien sûr, à part l'histoire, je n'ai pas beaucoup travaillé. J'ai fait des choses, quand même. Et puis, j'ai rendu mon nombre de page réglementaire. Alea iacta est. Ce n'est pas fini, encore douze heures. Latin et Espagnol. Bien sûr, je suis un peu anxieuse, car profondément, je me sens intruse, incapable, comme si ce début d'année avait été une suite de miracles. Mais je me suis arrêtée. Le temps a arrêté de filer, filer. Comme la semaine dernière, comme samedi à avaler Paris, et ses lumières. Se fondre dans la foule des autres pour se souvenir que Noël approche. La tour Eiffel scintille, elle me fascine toujours autant. "En fait je voulais juste avoir un peu de tes nouvelles." Te revoilà toi. Cela me fait plaisir. Je ne n'ai pas oublié, bien sûr, mais c'est différent. C'est Nantes. C'est l'année dernière. Je m'arrête alors, ce matin. Et je me met à pleurer. Je ne m'aime toujours pas. Je me hais d'être floue et laide. J'aime ma vie, je ne comprends toujours pas ce que je fais dedans. J'ai du mal à avancer là-dessus. C'est comme s'il y avait deux réalités. Celle qui fait que dans l'élan, je puisse et celle qui bourdonne toujours, celle où je ne peux pas me voir. Je me traine des problèmes d'adolescentes. J'ai changé, tout de même, je travaille beaucoup là dessus mais il y a des moments où l'intensité remonte et je me cracherai, me vomirai entière. Et je m'en veux. C'est physique. Il faudrait que je prenne confiance, un jour. J'y penserai.
Je suis bien ici, profondément. J'aime Paris et l'immensité qu'elle ne cesse de murmurer. Me balader dans les rues. Cette autonomie. Lire, beaucoup. L'amour, l'amour, l'amour. Tes yeux, tes yeux. Des fois, cela me fait peur aussi. Quand il me manque en une journée. Quand je sens que tout se resserre. Encore, encore.
J'ai les yeux rouges. Mais je me sens mieux, au fond. Je suis bien ici, profondément. J'aime Paris et l'immensité qu'elle ne cesse de murmurer. Me balader dans les rues. Cette autonomie. Lire, beaucoup. L'amour, l'amour, l'amour. Tes yeux, tes yeux. Des fois, cela me fait peur aussi. Quand il me manque en une journée. Quand je sens que tout se resserre. Encore, encore.
Mercredi 1er décembre 2010 à 20:37
Tu vois, malgré tout. Malgré ces doutes, de moi à moi, parfois même de moi à toi. Malgré que je me souffre et que des fois tous m'oppresse, et que j'ai peur de flancher, et que j'ai peur de faillir. Il y a nous. Toujours nous. Il y les instants qui nous couvent, et notre envie de les peindre d'éternité. Il y a des jours comme celui-ci où le temps est à nous, où on le kidnappe alors même qu'on voudrait nous le voler. Et que l'on passe des heures l'un avec l'autre, nus sous la couette, à être heureux. Heureux. On est niais. Tu es beau. Il neige. Je crois.
J'ai envie de prolonger le temps, encore, encore. Alors je le pose. Là. En sécurité.
Samedi 27 novembre 2010 à 11:55
Il y a une fascination de l'image. Le sentiment de l'absolu à porté de papier. L'instantané à voler, quelque chose. Et la photo hurle, voudrait signifier toujours plus. Se prouver qu'on est beau bande de fous. Se prouver. Cristalliser son estime dans un cliché volé, trituré mais beau. La beauté, beauté, surcontrasté à l'infini, mise en scène de tous les jours, nudité apprêtée et faux naturel.Ce sont des vagues d'images qui envahissent le doute, ce sont des millions de pixels comme autant de murmures de soi à soi, de cri à l'autre : regarde, regarde moi, je t'en prie, je t'en supplie et dis moi, que je suis digne d'admiration. "J'aime" C'est tremblant, violent et sans limite. C'est. Et elle, elle sera étoile d'un instant. Et c'est une nouvelle vie. "C'est étonnant, dangereux, cette prégnance du visuel, même le sexe tend à cet idéal là. Alors que ce n'est pas cela l'amour, enfin, surement pas que cela" "Vous avez raison." Je sais tout cela, mais des fois, ca donnerait quand même envie d'être belle, de placarder des pixels de soi avec ces machines à voir beau. Des fois. Ca réveille la douleur de n'être rien. Mais ca fait du bien aussi. "Je serai belle un autre jour".
"Mais regarde moi ces petits yeux qui rient, et ce sourire. Tu es belle Julie". "Ta gueule."
Cette imagerie malsaine, du construire. (On en est tous là, plus ou moins fort). Degueule, c'est le mot. C'est l'absolu du trop. Du toujours plus."Pff, futile".
"Mais regarde moi ces petits yeux qui rient, et ce sourire. Tu es belle Julie". "Ta gueule."
Cette imagerie malsaine, du construire. (On en est tous là, plus ou moins fort). Degueule, c'est le mot. C'est l'absolu du trop. Du toujours plus."Pff, futile".
Dimanche 14 novembre 2010 à 11:46
Cette euphorie qui me prend le coeur, cette vie avec lui. Paris Paris Paris. Je n'ai jamais eu autant de choses à faire mais on ne s'oublie pas, jamais. Et ces instants comme des paradis entiers. "Tu es fou ..." "De toi" "Idiot !".
J'ai envie de tourner, encore encore encore.
Fiou.
Et de ses lèvres.
(...)
- Tu rentres ? - Je n'ai pas envie.
Alors dans la nuit de Paris, les deux silhouettes s'éloignent, à caresser les rues, à deux.
J'ai envie de tourner, encore encore encore.
Fiou.
Et de ses lèvres.
(...)
- Tu rentres ? - Je n'ai pas envie.
Alors dans la nuit de Paris, les deux silhouettes s'éloignent, à caresser les rues, à deux.
Lundi 11 octobre 2010 à 22:19
Stopping by Woods on a Snowy Evening
by Robert Frost
Whose woods these are I think I know.
His house is in the village though;
He will not see me stopping here
To watch his woods fill up with snow.
My little horse must think it queer
To stop without a farmhouse near
Between the woods and frozen lake
The darkest evening of the year.
He gives his harness bells a shake
To ask if there is some mistake.
The only other sound's the sweep
Of easy wind and downy flake.
The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.
by Robert Frost
Whose woods these are I think I know.
His house is in the village though;
He will not see me stopping here
To watch his woods fill up with snow.
My little horse must think it queer
To stop without a farmhouse near
Between the woods and frozen lake
The darkest evening of the year.
He gives his harness bells a shake
To ask if there is some mistake.
The only other sound's the sweep
Of easy wind and downy flake.
The woods are lovely, dark and deep.
But I have promises to keep,
And miles to go before I sleep,
And miles to go before I sleep.
Samedi 9 octobre 2010 à 21:41
Ce sont les mots qui me dévalent les doigts, me frissonnent les épaules et ne cessent de se chercher.
Harangueurs d'aujourd'hui sous le ciel des jours,
Ils sont autant d'esquisse.
Caressés d'instants, ils jouent.
Je ne sais pas dire.
J'ai cette fièvre d'écrire, et je ne trouve pas. J'ai envie de faire hurler le silence.
Pour dire l'amour.
Harangueurs d'aujourd'hui sous le ciel des jours,
Ils sont autant d'esquisse.
Caressés d'instants, ils jouent.
Je ne sais pas dire.
J'ai cette fièvre d'écrire, et je ne trouve pas. J'ai envie de faire hurler le silence.
Pour dire l'amour.
Samedi 9 octobre 2010 à 13:51
C'est un dossier jaune avec une fenêtre de plastique transparent. Et un papier épais, jaune, doré, un peu. C'est une chemise, des feuilles de chiffres, des appréciations. C'est un cahier rouge. C'est une page qui se tourne, quelque chose à ranger. Mon passé d'écolière, de collègiene, de lycéennes. Je feuillette en passant toutes ces feuilles, elles me parlent d'autres choses.
Hier, je suis retournée au lycée pour que l'on me donne tout cela et revoir les autres. Je me dessine dans la vague. C'est la folie. Je me raccroche à la main de Guillaume qui le lien qui transcende toutes ces réalités que j'ai du mal à porter sur le même plan. Nantes et Paris, ce sont deux mondes. Louis-le-Grand et le Loquidy : a fortiori. Je m'accroche à sa main et je sens tout courir le long de nous. Et le voir dormir sur mes genoux. Les parisiens reviennent. Ce n'est que nous. C'était vraiment agréable de parler avec les profs et les gens. Oui. Certaines personnes deviennent de plus en plus étrangère, mais c'était prévisible. Au fond, tout était à sa place. Les choses ont évoluées mais ne surprennent pas. Les changements de vie ne sont pas si flagrant sur les gens, du moins dans le rapport où ils m'apparaissent. Certaines fois, j'aurais voulu que cela soit différent. D'autres cela me rassure. Il y a quand même quelques surprises, notamment quant à une certaine intensité, parfois.
Ce retour me permet de faire le point sur Paris, les questions qui m'affluent me force à me retourner sur moi-même pour voir avec du recul de qu'il en est de ce nouveau départ. Au fond, c'est vraiment positif. Sans réfléchir, d'ailleurs, c'est ce que j'ai toujours répondu. Bien sûr, je suis fatiguée, ce n'est que le début et j'ai du travail. Mais ce que je fais me plait, cela ne semble pas si insurmontable que cela, Paris me plait, l'ambiance est excellente. Et puis j'ai mon amoureux. D'ailleurs, ne pas se voir un week-end, ca va être long.
J'ai revu Mon Prof, mon coeur n'a pas sursauté, j'étais heureuse de le voir mais je sens que tout est différent. D'ailleurs, je n'ai plus l'impression d'appartenir à la même réalité. Cette page, je la ressens comme définitivement tournée et, je me dis même que cela s'est fait sans mal, naturellement. Dans le sens où le fait même de passer à autre chose dans ce qu'il a eu d'effectif (je ne parle pas d'envisager de le faire et tout cela), s'est passé en douceur. Par ce que c'était une autre vie, avec un bonheur qui m'attendait. J'ai l'impression qu'en plus je ne l'ai pas perdu. Mais cela m'a fait rire quand, quand je suis allée lui parler, Guillaume est venu et m'a serré très fort la main. Le matin, il m'avait fait une crise de jalousie à propos de lui, et c'était la première fois, vraiment. Cela me fait sourire d'autant plus que cela se passe au moment même où je deviens toute bonnement indifférente.
Tout cela ne me rend pas nostalgique, alors que cela avait été le cas au collège. Je ne sais pas si cela tient à une nouvelle façon d'appréhender les choses. J'étais heureuse de revoir ces endroits, ces personnes. Il y a avait un vertige, certes. Mais je ne suis pas triste. Comme si le passé se détachait pour mieux s'assimiler. J'ai cette impression de bouillonner, je sens les racines qui s'étendent encore et encore à hier. J'y vois les images avec plaisir. Mais tout est pour mieux manger le présent. J'ai moins cette sensation de non-sens vis-à-vis de beaucoup de chose. Je ne sais pas si c'est l'amour. Je n'ai pas envie d'y penser.
Je suis bien, heureuse.
Hier, je suis retournée au lycée pour que l'on me donne tout cela et revoir les autres. Je me dessine dans la vague. C'est la folie. Je me raccroche à la main de Guillaume qui le lien qui transcende toutes ces réalités que j'ai du mal à porter sur le même plan. Nantes et Paris, ce sont deux mondes. Louis-le-Grand et le Loquidy : a fortiori. Je m'accroche à sa main et je sens tout courir le long de nous. Et le voir dormir sur mes genoux. Les parisiens reviennent. Ce n'est que nous. C'était vraiment agréable de parler avec les profs et les gens. Oui. Certaines personnes deviennent de plus en plus étrangère, mais c'était prévisible. Au fond, tout était à sa place. Les choses ont évoluées mais ne surprennent pas. Les changements de vie ne sont pas si flagrant sur les gens, du moins dans le rapport où ils m'apparaissent. Certaines fois, j'aurais voulu que cela soit différent. D'autres cela me rassure. Il y a quand même quelques surprises, notamment quant à une certaine intensité, parfois.
Ce retour me permet de faire le point sur Paris, les questions qui m'affluent me force à me retourner sur moi-même pour voir avec du recul de qu'il en est de ce nouveau départ. Au fond, c'est vraiment positif. Sans réfléchir, d'ailleurs, c'est ce que j'ai toujours répondu. Bien sûr, je suis fatiguée, ce n'est que le début et j'ai du travail. Mais ce que je fais me plait, cela ne semble pas si insurmontable que cela, Paris me plait, l'ambiance est excellente. Et puis j'ai mon amoureux. D'ailleurs, ne pas se voir un week-end, ca va être long.
J'ai revu Mon Prof, mon coeur n'a pas sursauté, j'étais heureuse de le voir mais je sens que tout est différent. D'ailleurs, je n'ai plus l'impression d'appartenir à la même réalité. Cette page, je la ressens comme définitivement tournée et, je me dis même que cela s'est fait sans mal, naturellement. Dans le sens où le fait même de passer à autre chose dans ce qu'il a eu d'effectif (je ne parle pas d'envisager de le faire et tout cela), s'est passé en douceur. Par ce que c'était une autre vie, avec un bonheur qui m'attendait. J'ai l'impression qu'en plus je ne l'ai pas perdu. Mais cela m'a fait rire quand, quand je suis allée lui parler, Guillaume est venu et m'a serré très fort la main. Le matin, il m'avait fait une crise de jalousie à propos de lui, et c'était la première fois, vraiment. Cela me fait sourire d'autant plus que cela se passe au moment même où je deviens toute bonnement indifférente.
Tout cela ne me rend pas nostalgique, alors que cela avait été le cas au collège. Je ne sais pas si cela tient à une nouvelle façon d'appréhender les choses. J'étais heureuse de revoir ces endroits, ces personnes. Il y a avait un vertige, certes. Mais je ne suis pas triste. Comme si le passé se détachait pour mieux s'assimiler. J'ai cette impression de bouillonner, je sens les racines qui s'étendent encore et encore à hier. J'y vois les images avec plaisir. Mais tout est pour mieux manger le présent. J'ai moins cette sensation de non-sens vis-à-vis de beaucoup de chose. Je ne sais pas si c'est l'amour. Je n'ai pas envie d'y penser.
Je suis bien, heureuse.
Mardi 5 octobre 2010 à 11:49
Carcasse inachevée d'un absolu qui se cherche
Fulgurance indicible de la passion qui se vit
Et le désir chante.
Fulgurance indicible de la passion qui se vit
Et le désir chante.
Le ciel de Paris se grise à l'approche de la nuit, je me raccroche à la fenêtre, la respiration calmement malmenée par l'aspiration de ce charme tranquille. J'ai peur. J'ouvre l'air pour le sentir sur ma peau. Le quartier est calme et les arbres veillent, comme à leur habitude. Je pense à cette succession de jour qui ne cesse de me donner le vertige, je ressens le labyrinthe de gouffres entre les représentations de cette réalité où je vis et la façon même dont elle peut se vivre. La richesse ambiante se trahit mais ne pénètre pas. L'eau grésille encore une fois. Le symbole assagi de la vie étudiante, sachet de thé, café soluble ou cappuccino. Je suis étudiante. Et je ne sais ce que cela signifie. Je perçois et je garde en tête le mythe que j'en avais. L'eau bout enfin. La fenêtre m'enveloppe toujours et la chaleur du liquide me libère. Les paysages me questionnent toujours et c'est l'intuition esthétique qui me fascine le plus. Le ciel de Paris est noir mais le quartier ne tombe pas, la luminosité éperdue des réverbères. Le temps glisse entre les instants qui se succèdent. Mon regard est vide. Je ne peux m'empêcher de penser. A cette vie qui a perdu ces attaches, avec la routine passée et les projections. Je me presse contre la vitre, indicible éclat. Immensité de lumière. y a nous, ce n'est pas un sens, c'est pire. La chaleur élancée me traverse la bouche. J'ai l'intérieur à craquer, de la poésie qui se jouit, en contraste même avec.
Mardi 5 octobre 2010 à 11:33
(suite de l'article d'avant, qui tranche sans déchirer)
Par ce que j'ai envie de le crier presqu'autant que cela me chiffonne. Je ne sais, il y a toujours le vertige quand on s'attache, se sentir liée, jusqu'au profond de soi. Alors, même si ce lien est l'une (la) raison de votre bonheur, cela demeure un lien, dans tout ce qu'il y a de fragile et plus encore, il signifie une dépendance. Dépendance magique, qui signifie surement l'une des plus belle choses au monde, certes. Mais c'est au fond la fin d'une indépendance (illusoire peut être mais vécue).
Disons que ce lien s'exprime avec toute sa force dans les sursauts du quotidien, le manque crie, hurle, entre de simples heures et c'est un besoin qui brule, brille. Il est intense dans sa façon même qu'il a de s'inscrire dans une certaine tranquillité de la monotonie, c'est celui qui souligne le simple pour en exalter l'essence et donc en fait plus qu'une routine, une répétition. Ce lien qui pourra porter l'instant à la quintessence de lui-même, je veux dire à la plus grande passion, au plus grand emportement de l'intériorité dans une vague d'émotions, de sensations mais qui pourra également inscrire la "normalité" dans le cadre d'une exception qui se répète, d'une douceur qui se plait à se lover dans le quotidien. C'est cette tension qui en vient à colorer notre monde perçu, vécu. Cette tension qui grandi, grandi et qui, alors se dépasse et, plus que simplement colorer le monde et le perception, en vient à la nourrir. Je passe du simple quotidien exalté par le sentiment, au monde nourri par lui.
Et en cela se créé une dépendance. Dépendance à l'autre, pour lui-même et à l'alchimie qui se crée à partir de la relation, dans sa confrontation, son ébullition au monde. Je ne sais pas. J'ai cette impression.
Et naissent les peurs liées. Celle de perdre ce lien, de perdre l'autre, pour une raison ou pour une autre (c'est évidemment le moment où mon amour-propre se fait la malle et le reste de mon intériorité crie) ou celle du vertige de voir à quel point l'autre est nécessaire. Ces deux peurs sont liées mais ce n'est pas la même approche. Dans la première, c'est à l'intérieur du rapport, la peur que cela cesse, de l'autre, c'est la sensation liée à la conscience extérieure, de l'attachement qui s'est noué, au fil des jours, constituant ... un fait. Sans m'en rendre compte, me voilà liée de façon ... jamais vécue ... à quelqu'un, placée dans la tension de ce lien, dans sa temporalité incertaine (mais qui n'est pas vraiment ma préoccupation,certes).
Je suis un peu altérée par le ton que prend ce pseudo-texte, je ne sais pas. Je suis dans la pleine effusion sensationnelle et c'est peut être le désir d'une application rationnelle au pure délire intérieur qui m'envahit, tant bien quant à Guillaume, qu'à ma peur de faire les choses, qu'à mon doute sur moi-même, qu'à la sensation de folie perpétuellement fragile et accidentelle qui m'anime. On m'a bien reproché une complaisance dans l'abstraction, dans le non-sens délibéré. Oui, ajouter à mes doutes et aux raisons de cette sensation (angoissante) du perpétuellement provisoire, ma déconfiture de l'année dernière quant à l'amitié.
Si je continue sur la réaction, je note déjà, encore, toujours, l'envie de se justifier, la dent acérée du jugement qui me pousserait à m'excuser du manque d'intérêt de mes propos et du caractère résolument formel du discours. Cela dit, c'est peut être tout simplement lié au fait que je suis en pleine dissertation (d'ailleurs, c'est une catastrophe, je n'ai jamais été aussi peu confiante en moi et j'en ai, MARRE) et que cela fait quelques jours qu'il me faut baragouiner et ordonner des idées douteuses dans un charabia de telle forme. Oui, certes, mais cela me chiffonne. Cette distance, fausseté maquillée par les quelques marques de familiarité, introduite spontanément dans une pseudo réflexion sentimentale et personnelle en réaction avec la totale manque de prise que j'ai sur mon intériorité ... pas sensitive mais bien au sens de "ce que je ressens, en moi, particulièrement de manière déraisonnée". Ce manque totale de lyrisme, cette froideur s'explique mais me vexe (peut-être réaction, là aussi, à un reproche qu'on m'avait fait sur une tendance malsaine à tout intellectualiser, reproche qui m'avait profondément choqué à l'époque car il demeurait en opposition totale avec ma façon contemporaine de vivre les choses mais qui pourrait cependant s'accorder avec un tel ... truc/article/texte/gribouilli. OUI je vais résister à la pression de justifier la nécessité non systématique d'intellectualiser parfois ce genre ce chose cf la philo-merde à la fin).
Disons que ce lien s'exprime avec toute sa force dans les sursauts du quotidien, le manque crie, hurle, entre de simples heures et c'est un besoin qui brule, brille. Il est intense dans sa façon même qu'il a de s'inscrire dans une certaine tranquillité de la monotonie, c'est celui qui souligne le simple pour en exalter l'essence et donc en fait plus qu'une routine, une répétition. Ce lien qui pourra porter l'instant à la quintessence de lui-même, je veux dire à la plus grande passion, au plus grand emportement de l'intériorité dans une vague d'émotions, de sensations mais qui pourra également inscrire la "normalité" dans le cadre d'une exception qui se répète, d'une douceur qui se plait à se lover dans le quotidien. C'est cette tension qui en vient à colorer notre monde perçu, vécu. Cette tension qui grandi, grandi et qui, alors se dépasse et, plus que simplement colorer le monde et le perception, en vient à la nourrir. Je passe du simple quotidien exalté par le sentiment, au monde nourri par lui.
Et en cela se créé une dépendance. Dépendance à l'autre, pour lui-même et à l'alchimie qui se crée à partir de la relation, dans sa confrontation, son ébullition au monde. Je ne sais pas. J'ai cette impression.
Et naissent les peurs liées. Celle de perdre ce lien, de perdre l'autre, pour une raison ou pour une autre (c'est évidemment le moment où mon amour-propre se fait la malle et le reste de mon intériorité crie) ou celle du vertige de voir à quel point l'autre est nécessaire. Ces deux peurs sont liées mais ce n'est pas la même approche. Dans la première, c'est à l'intérieur du rapport, la peur que cela cesse, de l'autre, c'est la sensation liée à la conscience extérieure, de l'attachement qui s'est noué, au fil des jours, constituant ... un fait. Sans m'en rendre compte, me voilà liée de façon ... jamais vécue ... à quelqu'un, placée dans la tension de ce lien, dans sa temporalité incertaine (mais qui n'est pas vraiment ma préoccupation,certes).
Je suis un peu altérée par le ton que prend ce pseudo-texte, je ne sais pas. Je suis dans la pleine effusion sensationnelle et c'est peut être le désir d'une application rationnelle au pure délire intérieur qui m'envahit, tant bien quant à Guillaume, qu'à ma peur de faire les choses, qu'à mon doute sur moi-même, qu'à la sensation de folie perpétuellement fragile et accidentelle qui m'anime. On m'a bien reproché une complaisance dans l'abstraction, dans le non-sens délibéré. Oui, ajouter à mes doutes et aux raisons de cette sensation (angoissante) du perpétuellement provisoire, ma déconfiture de l'année dernière quant à l'amitié.
Si je continue sur la réaction, je note déjà, encore, toujours, l'envie de se justifier, la dent acérée du jugement qui me pousserait à m'excuser du manque d'intérêt de mes propos et du caractère résolument formel du discours. Cela dit, c'est peut être tout simplement lié au fait que je suis en pleine dissertation (d'ailleurs, c'est une catastrophe, je n'ai jamais été aussi peu confiante en moi et j'en ai, MARRE) et que cela fait quelques jours qu'il me faut baragouiner et ordonner des idées douteuses dans un charabia de telle forme. Oui, certes, mais cela me chiffonne. Cette distance, fausseté maquillée par les quelques marques de familiarité, introduite spontanément dans une pseudo réflexion sentimentale et personnelle en réaction avec la totale manque de prise que j'ai sur mon intériorité ... pas sensitive mais bien au sens de "ce que je ressens, en moi, particulièrement de manière déraisonnée". Ce manque totale de lyrisme, cette froideur s'explique mais me vexe (peut-être réaction, là aussi, à un reproche qu'on m'avait fait sur une tendance malsaine à tout intellectualiser, reproche qui m'avait profondément choqué à l'époque car il demeurait en opposition totale avec ma façon contemporaine de vivre les choses mais qui pourrait cependant s'accorder avec un tel ... truc/article/texte/gribouilli. OUI je vais résister à la pression de justifier la nécessité non systématique d'intellectualiser parfois ce genre ce chose cf la philo-merde à la fin).
Lundi 4 octobre 2010 à 21:33
Je deviens accro à mon amoureux.
Et à la sexualité.
C'est merveilleusement terrible
Ou devrais-je dire.
Terriblement merveilleux.
Samedi 25 septembre 2010 à 15:39
Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en moi, c'est pire. La certitude intrinsèque que l'on est capable de rien. L'irrationalité tout à fait conscience d'une telle affirmation. Mais ne pas pouvoir lutter, lutter. Toujours avoir peur, de soi et de la réalité de soi que les autres nous renvoient. Je n'arrive pas à faire car je pense ne pas être capable de faire. Ou plutôt, je ne me ressens pas capable de faire. Je le suis pourtant. Oui. Merde. Mais non, incapable de faire émerger une telle pensée dans le flux de la conscience active, obligée de la laisser se terrer dans l'intellect pur, en crise. La laisser ainsi, comme une insignifiance, même avec la certitude qu'elle signifie.
Comment je fais ?
L'année dernière, c'était toujours la même chose, il me fallait tout repousser à la dernière minute afin de ressentir l'urgence plus que cette affliction de soi, cette pression. S'obliger à ne plus avoir de temps, pour empêcher la propre destruction de soi en pensée. Et maintenant ? Je n'ai plus le temps d'attendre, plus la bouée qui consistait à me dire que, même la veille pour le lendemain, je ferrai de la merde, mais que cela passerait. Là, ca ne passera plus. Je vois les gens lire et lire. Et j'ai peur. J'ai peur de tout, surtout de mon incapacité à RESSENTIR que ce que je fais n'est pas tout simplement idiot. J'ai besoin que l'on me rassure, mais j'ai trop peu d'aller vers l'autre. J'ai besoin de prendre confiance mais j'échoue déjà sur ce problème depuis longtemps. Je me porte toujours au plus près du mur et jamais je n'arrive au pieds. Serait-ce le cas aujourd'hui ? Je ne sais pas, je ne suis pas sure.
Il me faut y arriver. Dépasser cela, merde.
Non, je ne suis pas nulle.
Enfin j'espère.
Ahah.
Avant même de poster, je ressens le jugement si dure devant ces lignes. Et là aussi, c'est toujours la même chose. Ce même dédain apposé à soi-même. Je poste quand même, me direz-vous. Oui. J'ai besoin de hurler, des fois. Même si chaque cri, au passage, me griffe la gorge, l'amour propre et appose le fer rouge du jugement. "Cesse de te juger". Oui bah, plus facile à dire qu'à faire.
Luttons. Embrassons.
Bref.
Comment je fais ?
L'année dernière, c'était toujours la même chose, il me fallait tout repousser à la dernière minute afin de ressentir l'urgence plus que cette affliction de soi, cette pression. S'obliger à ne plus avoir de temps, pour empêcher la propre destruction de soi en pensée. Et maintenant ? Je n'ai plus le temps d'attendre, plus la bouée qui consistait à me dire que, même la veille pour le lendemain, je ferrai de la merde, mais que cela passerait. Là, ca ne passera plus. Je vois les gens lire et lire. Et j'ai peur. J'ai peur de tout, surtout de mon incapacité à RESSENTIR que ce que je fais n'est pas tout simplement idiot. J'ai besoin que l'on me rassure, mais j'ai trop peu d'aller vers l'autre. J'ai besoin de prendre confiance mais j'échoue déjà sur ce problème depuis longtemps. Je me porte toujours au plus près du mur et jamais je n'arrive au pieds. Serait-ce le cas aujourd'hui ? Je ne sais pas, je ne suis pas sure.
Il me faut y arriver. Dépasser cela, merde.
Non, je ne suis pas nulle.
Enfin j'espère.
Ahah.
Avant même de poster, je ressens le jugement si dure devant ces lignes. Et là aussi, c'est toujours la même chose. Ce même dédain apposé à soi-même. Je poste quand même, me direz-vous. Oui. J'ai besoin de hurler, des fois. Même si chaque cri, au passage, me griffe la gorge, l'amour propre et appose le fer rouge du jugement. "Cesse de te juger". Oui bah, plus facile à dire qu'à faire.
Luttons. Embrassons.
Bref.
Samedi 18 septembre 2010 à 19:47
Cette chanson, elle est si belle, si belle.
L’amour viendra par l’ouest
Comme un cri cherche une bouche
Il nous ramassera
En bordure de déroute
Nous offrira un lit
En défera les draps
Puis nous regardera
Ouvrir nos bras au doute.
L’amour viendra par l’ouest
Nous mettra sur écoutes
Il fera les cent pas
Nous l’entendrons marcher
Nous n’oserons pas bouger
Puis nous habituerons
Un jour on apprendra
Qu’il a déménagé.
L’amour fuira par l’est
Et sur ses pas lancés
Nous le rattraperons
Lui paierons le loyer
Puis la conscience tranquille
Nous irons nous coucher
A l’étage au-dessus
Nous l’entendrons marcher.
Comme un cri cherche une bouche
Il nous ramassera
En bordure de déroute
Nous offrira un lit
En défera les draps
Puis nous regardera
Ouvrir nos bras au doute.
L’amour viendra par l’ouest
Nous mettra sur écoutes
Il fera les cent pas
Nous l’entendrons marcher
Nous n’oserons pas bouger
Puis nous habituerons
Un jour on apprendra
Qu’il a déménagé.
L’amour fuira par l’est
Et sur ses pas lancés
Nous le rattraperons
Lui paierons le loyer
Puis la conscience tranquille
Nous irons nous coucher
A l’étage au-dessus
Nous l’entendrons marcher.
Il y a des fois une chanson te prend à bras le coeur et c'est dans ce moment, cette soirée à s'enivrer dedansqui fait un éclat de beauté encore tout chaud d'amour et d'enthousiasme. Les larmes coulées à l'intérieur du ventre qui viennent irriguer la vie en battement.
C'est tellement puissant que le corps entier vacille, le rythme dans chaque chose crépite sous les cellule alarmées par cet excès d'absolu.
La musique accrochée, fuyante et sensitive. Les sons réveillent l'incandescence superbe de l'instant qui se manifeste, murmure accompli dans sa propre fin, de beau.
Un nouveau jour se lève, sur le bruit de nos vies. C'est l'envol. J'arrache les montagnes de l'impossible avec le bord de ma main. Tu es toujours dans cet espace, quelque chose a changé. Il n'est plus le même. Mon coeur s'ouvre au soleil. Quelques chose murmure, un nouveau jour se lève. La vie transformée, porte toujours les blessures hier. Je pense à mon père, j'aimerais te présenter mon amoureux, j'aimerais te présenter la femme que je suis en train de devenir, dans un sursaut de folie douce, ta fille gorgée de toi, gorgée de vie qui embrasse les choses, qui fait l'amour et la vie. J'aimerais te la présenter. J'aimerais que tu vois, que tu entendes et que tu me dises. Un nouveau jour se lève. Les ombres s'éloignent, mes rêves choquent encore, mais qu'importe, des cicatrices, d'avoir trop fait confiance, d'avoir été laissée sur le bord d'une route qu'il aurait de toute façon quitter. J'ai maintenant plus peur de voir les autres, de recommencer des choses qui pourront s'effondrer aussi vite, les larmes me viennent toujours, à y penser, mais les choses s'apaisent. Le doute au fond de moi s'est creusé, sûrement. La certitude d'être un poids pour l'autre, insupportable. Julie. Relève toi sale idiote. J'ai l'amitié à reconquérir, d'une certaine manière, l'autre et moi même à ré-apprivoiser. Ca va déjà mieux. La respiration accomplie. Et les choses défilent, douces et claires, sur le rythme. L'autre me manque toujours, mais mon coeur s'apaise encore, fatigué d'être blessé, encore. Fatigué d'une passion. Il est allé jouir ailleurs, se réveiller à un autre monde. Et s'épanouir et se retrouver, pour une fois. Exploser en joie simple, à aimer le quotidien. Une tendresse vit mais passe au second plan, dans la folie apaisée, avide de connaitre mais qui ne demande plus la même chose Il reste les miettes de musique. Et l'intérêt. Et l'écho. Tout n'est pas écrit, c'est à la fois encore le plus beau. J'ai trébuchée, amoureusement ou pas d'un être avec qui j'ai envie de continuer. A peindre, chaque jour, un nouveau visage.
La nuit tombe sur la salle de travail. Paris est toujours calme dans le seizième arrondissement.
La nuit tombe mais c'est de lumière que je m'enveloppe, calmée par le temps qui chante.
C'est tellement puissant que le corps entier vacille, le rythme dans chaque chose crépite sous les cellule alarmées par cet excès d'absolu.
La musique accrochée, fuyante et sensitive. Les sons réveillent l'incandescence superbe de l'instant qui se manifeste, murmure accompli dans sa propre fin, de beau.
Un nouveau jour se lève, sur le bruit de nos vies. C'est l'envol. J'arrache les montagnes de l'impossible avec le bord de ma main. Tu es toujours dans cet espace, quelque chose a changé. Il n'est plus le même. Mon coeur s'ouvre au soleil. Quelques chose murmure, un nouveau jour se lève. La vie transformée, porte toujours les blessures hier. Je pense à mon père, j'aimerais te présenter mon amoureux, j'aimerais te présenter la femme que je suis en train de devenir, dans un sursaut de folie douce, ta fille gorgée de toi, gorgée de vie qui embrasse les choses, qui fait l'amour et la vie. J'aimerais te la présenter. J'aimerais que tu vois, que tu entendes et que tu me dises. Un nouveau jour se lève. Les ombres s'éloignent, mes rêves choquent encore, mais qu'importe, des cicatrices, d'avoir trop fait confiance, d'avoir été laissée sur le bord d'une route qu'il aurait de toute façon quitter. J'ai maintenant plus peur de voir les autres, de recommencer des choses qui pourront s'effondrer aussi vite, les larmes me viennent toujours, à y penser, mais les choses s'apaisent. Le doute au fond de moi s'est creusé, sûrement. La certitude d'être un poids pour l'autre, insupportable. Julie. Relève toi sale idiote. J'ai l'amitié à reconquérir, d'une certaine manière, l'autre et moi même à ré-apprivoiser. Ca va déjà mieux. La respiration accomplie. Et les choses défilent, douces et claires, sur le rythme. L'autre me manque toujours, mais mon coeur s'apaise encore, fatigué d'être blessé, encore. Fatigué d'une passion. Il est allé jouir ailleurs, se réveiller à un autre monde. Et s'épanouir et se retrouver, pour une fois. Exploser en joie simple, à aimer le quotidien. Une tendresse vit mais passe au second plan, dans la folie apaisée, avide de connaitre mais qui ne demande plus la même chose Il reste les miettes de musique. Et l'intérêt. Et l'écho. Tout n'est pas écrit, c'est à la fois encore le plus beau. J'ai trébuchée, amoureusement ou pas d'un être avec qui j'ai envie de continuer. A peindre, chaque jour, un nouveau visage.
La nuit tombe sur la salle de travail. Paris est toujours calme dans le seizième arrondissement.
La nuit tombe mais c'est de lumière que je m'enveloppe, calmée par le temps qui chante.
La nuit tombe et poétise en langueur, dans le sursaut du jour.
Mardi 14 septembre 2010 à 21:55
Mon premier taxi à Paris. Le bord de Seine, le Louvre, Orsay, les pavés et la Tour Eiffel dans la lumière du soleil couchant. On dirait un rêve.
(Mes songes, quant à eux, me troublent toujours autant. J'ai la nuit creusée par ses images qui sans gêne débordent sur le jour)
Vendredi 10 septembre 2010 à 15:26
Le rythme commence à s'accélerer. Les tonnes de bouquins à s'accumuler. Le rythme commence à s'accelerer. Les choses s'installent. Envolés dans le Pari de chaque seconde, la certitude perdue dans le milieu d'un voyage. L'avancement continu d'un caresse d'automne.
Paris. Ce matin en musique, je n'en avais pas écouté depuis longtemps. Je ne sais pas quand je vais oublier de regarder les choses avec mes yeux grands ouverts. Ce cadre qui m'impressionne toujours. La Sorbonne qui guette, au matin, dans la fraicheur, ou rayonnante le midi. Le Panthéon a côté et les belles rues. Les recoins calmes. Le charme. C'est encore magique. J'avais quelques minutes et quelques courses à faire. Le boulevard St Germain dans le regard du soleil, les livres. Je me sens bien. (Et j'ai enfin compris la fascination du monde pour Starbucks, c'est juste trop bon.) Le verre de papier dans la main, marcher.
Les cours sont éprouvant, intellectuellement. Mais tout cela est fou. C'est un autre monde. J'apprends tellement de choses et j'ai la perspective de tant d'horizons. J'ai l'impression de me baigner dans les lettres. Bien sûr, déjà l'anxiété d'être en retard, de ne pas assez en faire, de ne pas savoir travailler devant ces perspectives lointaines mais qui vont arriver vite. Le constat évident d'un manque de culture, quoique cela n'influe absolument pas sur mon moral, je suis là pour apprendre. Plus cela va, plus je sens que je suis en train de grandir et qu'on a beaucoup à m'apporter. Toute ces matières là sont à la fois un puits sans fonds et une perspective d'apprentissage juste génial.
Sinon, je rencontre des gens. Notamment notre charmante Madness.of.Love, toute sourire.
J'ai du mal à me souvenir de tout le monde, dans cette foule. Entre le foyer, les deux classes de 50 personnes.
Mon amoureux est encore tout à fait génial.
Je fais encore des rêves tellement étranges,qui m'impregent les jours suivants. Le substrat onirique coincé entre les paupière, glissé dans l'esprit. Des choses à comprendre. Des personnes de l'année dernière, des situations des plus étranges, des couleurs, des sensations.
Je poésie un peu dans le métro. Je n'ai pas beaucoup le temps. J'aimerais conserver cela, la poésie, écrite, lu, vu ou ressentie. Atmophériser au coin du coeur dans le brouillard venant des doutes et du rythme saccadé.
Je pose des mots.
Je philisophe l'instant.
J'aime et je manifeste.
L'entière satisfaction du calme grondant.
De l'absolu fuyant dans l'immuable chose.
Caressée et voulu, pénétrée dans la peau.
Paris. Ce matin en musique, je n'en avais pas écouté depuis longtemps. Je ne sais pas quand je vais oublier de regarder les choses avec mes yeux grands ouverts. Ce cadre qui m'impressionne toujours. La Sorbonne qui guette, au matin, dans la fraicheur, ou rayonnante le midi. Le Panthéon a côté et les belles rues. Les recoins calmes. Le charme. C'est encore magique. J'avais quelques minutes et quelques courses à faire. Le boulevard St Germain dans le regard du soleil, les livres. Je me sens bien. (Et j'ai enfin compris la fascination du monde pour Starbucks, c'est juste trop bon.) Le verre de papier dans la main, marcher.
Les cours sont éprouvant, intellectuellement. Mais tout cela est fou. C'est un autre monde. J'apprends tellement de choses et j'ai la perspective de tant d'horizons. J'ai l'impression de me baigner dans les lettres. Bien sûr, déjà l'anxiété d'être en retard, de ne pas assez en faire, de ne pas savoir travailler devant ces perspectives lointaines mais qui vont arriver vite. Le constat évident d'un manque de culture, quoique cela n'influe absolument pas sur mon moral, je suis là pour apprendre. Plus cela va, plus je sens que je suis en train de grandir et qu'on a beaucoup à m'apporter. Toute ces matières là sont à la fois un puits sans fonds et une perspective d'apprentissage juste génial.
Sinon, je rencontre des gens. Notamment notre charmante Madness.of.Love, toute sourire.
J'ai du mal à me souvenir de tout le monde, dans cette foule. Entre le foyer, les deux classes de 50 personnes.
Mon amoureux est encore tout à fait génial.
Je fais encore des rêves tellement étranges,qui m'impregent les jours suivants. Le substrat onirique coincé entre les paupière, glissé dans l'esprit. Des choses à comprendre. Des personnes de l'année dernière, des situations des plus étranges, des couleurs, des sensations.
Je poésie un peu dans le métro. Je n'ai pas beaucoup le temps. J'aimerais conserver cela, la poésie, écrite, lu, vu ou ressentie. Atmophériser au coin du coeur dans le brouillard venant des doutes et du rythme saccadé.
Je pose des mots.
Je philisophe l'instant.
J'aime et je manifeste.
L'entière satisfaction du calme grondant.
De l'absolu fuyant dans l'immuable chose.
Caressée et voulu, pénétrée dans la peau.
Oui, non. J'improvise. Folie folie folie.
Donnez moi de vos nouvelles.
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