Dimanche 4 mai 2014 à 22:55

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Quelque chose s'est éteint,
Au fond de moi.
C'est apaisant, tu sais.
Ce fut soudain, au fond, le déclic je l'ai presque vu.
Je peux en retracer les contours, le long des mois,
Des années.
Quelque chose est parti,
Partie de moi.
Avec le sourire, de celle qui sent qu'elle peut enfin me laisser sans inquiétude.
Sans inquiétude.
Sans l'inquiétude, celle transmise entre elles et moi.
Elle est allée se coucher dans l'écrin du souvenir,
Au loin.
Je te regarde et je te vois, comme un disparu
dans les vagues qui se troublent
et c'est enfin complètement possible.
Maintenant que je comprends les racines de mon mal.
Je te regarde et je ne sursaute plus.
Je n'aurai plus qu'à éprouver ta présence, voir si.
Voir si.
Tu es vraiment parti. 
Je le crois, et je le crois tant que l'écrire ne m'apparait plus comme une perte.

Mercredi 23 avril 2014 à 12:07

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Henri Michaux
 
"Avec simplicité les animaux fantastiques sortent des angoisses et des obsessions et sont lancés au-dehors sur les murs des chambres où personne ne les aperçoit que leur créateur. La maladie accouche, infatigablement, d’une création animale inégalable. Dès le premier malaise, ils sortent des tapisseries les plus simples, grimaçant à la moindre courbe, profitant d’une ligne verticale pour s’élancer, grossis de la force immense de la maladie et de l’effort pour en triompher ; animaux qui donnent des inquiétudes, à qui on ne peut s’opposer efficacement, dont on ne peut deviner comment ils vont se mouvoir, qui ont des pattes et des appendices en tous sens. […] Le malade est dans son lit, sous des couvertures plus lourdes que lui-même et sa main pendante, faible comme bandage défait. Quel animal n’en profiterait ? Juste revanche. Des loups viennent mordre le poignet sans détente, et la main qui s’épuise […] Impuissance, puissance des autres. "

Henri Michaux
 

Dimanche 20 avril 2014 à 22:32

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J'avais dessiné très précisément les contours de mes doutes, et circonscrit avec patience l'identité de mes béances. J'avais appris à compter le noir et les virgules de ses nuances. Le temps passé et le chagrin moins lourd j'avais saisi ma peine pour la rentrer au loin du monde, tu vois. J'ai vécu ainsi à aimer, et les vagues connues n'ont pas éloignés les rivages. Je ne niais rien de leurs violence, précisons-le de suite. Je ne niais rien. Le jour venu, au retour de la rupture (dans sa répétition, son scandale et sa force), j'ai commencé à perdre de moi. Le tumulte dans le paysage déjà troublé par le changement (de lieu, de perspective, et les évolutions mordantes). Le tumulte déjà, les perspectives d'un coup retournées, redistribuées et floues. Le tumulte qui me rendait inaudible, impossible d'entendre, impossible à entendre. Une nouvelle donne brusque, le temps d'une secousse et les repères chamboulés. Je n'ai pas eu le temps, vois-tu, de mesurer les pas. Aujourd'hui je recouvre peu à peu l'étendue de mon espace, et je découvre à nouveau les lignes qui le courbent. Réveillée sur le rivage, je regarde les dunes nouvelles et les gouffres révélés. Le ciel est perlé de trainées violettes et rouges, le soleil est près comme une planète écarlate et je regarde les météores tomber à l'infini. Le vent courre sur mon visage et j'aimerais pouvoir chanter, invoquer les esprits de ma propre lueur tremblée, peu à peu réouverte à sa propre vie. Le sol frémit aux impacts tonnant des étoiles qui tombent et s'embrasent. Le champs de bataille revenu à mon esprit, je reprends la route.

Kanashimi to ikari ni hisomu makoto no
Kokoro wo
Shiru wa mori no sei
Mononoke tachi dake
Mononoke tachi dake

 

Dimanche 20 avril 2014 à 21:19

Le long du chemins des larges,
L'antenne se fait la belle
Et résonne ce qui lui reste d'envie.

L'animal affamé est en proie aux lions.
Et mon coeur et mon coeur

Vendredi 11 avril 2014 à 20:33

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"Dans le sentiment que j'avais d'une faillite intérieure, je n'ai pas fui, je n'ai que faiblement tenté de me donner le change et surtout, je n'ai pas réussi. Ce que j'aperçois est l'entier dénuement de l'homme, à la clé son épaisseur, condition de sa suffisance. "

"Le mot silence est encore un bruit, parler est en soi-même imaginer connaître, et pour ne plus connaître, il faudrait ne plus parler. Le sable eût-il laissé mes yeux s'ouvrir, j'ai parlé : les mots qui ne servent qu'à fuir, quand j'ai cessé de fuir me ramènent à la fuite. Mes yeux se sont ouverts, c'est vrai, mais il aurait fallu ne pas le dire, demeurer figé comme une bête. J'ai voulu parler, et, comme si les paroles portaient la pesanteur de mille sommeils, doucement comme semblant de ne pas voir, mes yeux se sont fermés. C'est par une "intime cessation de toute opération intellectuelle" que l'esprit est mis à nu. Sinon, le discours le maintient dans son petit tassement. Le discours, s'il le veut, peut souffler la tempête, quelque effort que je fasse, au coin du feu le vent ne peut glacer. La différence entre expérience intérieure et philosophie réside principalement en ce que, dans l'expérience, l'énoncé n'est rien, sinon un moyen et même, autant qu'un moyen, un obstacle ; ce qui compte n'est plus l'énoncé du vent, c'est le vent. "

G.Bataille

Samedi 29 mars 2014 à 22:27

Et comme sursaute mon corps sur cette musique suave, le corps enchaîné à cette nouvelle folie. Les lignes trébuchent entre elles, et je danse en balbutiant du regard. Viens goûter une liberté à même le corps. Mes hanches, mes bras, mon sourire. Je décolle à l'accès du rythme, je décolle un temps, sur une jambe, l'autre, les deux. Et je danse en réfletant la Seine, et des souvenirs espagnols. Je nie les heures, je les mange.

J'aurais pourtant tellement voulu être ivre

Mardi 25 mars 2014 à 20:42

Mon corps, comme si j'en découvrais l'étendue. 
Et que j'en sentais les rigueurs, ancrées profondément
Je respire pour libérer la tension de ces bleus invisibles
Je respire
(Répit)
Dans la tumulte de mon propre esprit
(Répit)
Dans l'amoncellement des doutes

Et je sens le sésame.

Mardi 18 mars 2014 à 23:41

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L'ivresse à l'intérieur, sur ces canapés tranquilles
Je grignote la fumée d'ambiance qui parcoure la nuit
La bière froide me froisse un peu la gorge,
Et je ne regarde pas les amoureux au loin
Je suis avec mes amis, dans une évidence qui me surprend
Je suis dans un endroit accueillant, et tous ces sourires
Elle se jette dans mes bras, et je suis maternelle
Je discute penchée à des épaules
Le flux interminé de la nuit parait filer à toute allure
C'est déjà fini, et le soleil se lèvre
C'est déjà fini, les heures se sont évaporées
Le long du jour



Note:
Besoin soudain et relativement triste d'une forme quelconque de tendresse au lendemain.


Dimanche 2 mars 2014 à 23:58

Tout ce temps à manger cette putréfaction
Tout ce temps à percer mon sang,
Tout ce temps à la peur palpitante
Le souffle court, à l'avancée de ce qui crie
Il y aura toujours l'espoir d'un regard, et mon assentiment

***
Elle dit "j'écris pour telle personne", "j'écris à la mémoire", "j'écris pour célébrer"
Elle m'a fait rêver, et j'ai lu son effervescence et sa passion (amoureuse-tortueuse-l'ami-amant-qui vole, les livres, l'écriture, les villes et les rencontres)
J'ai vu ses cheveux noirs, parfois taillés au vif, son air rebelle, sa sensibilité, son intelligence et sa foi
J'ai eu peur de formuler: "pourquoi pas moi?"
J'ai encore eu peur.
***

Prends ton temps/Toutvabien/Jesuislà/Tupeuxlefaire
L'écho inentendu, l'écho n'est pas là.


Il y a un cercle autour de moi, à moyenne distance.
Ces gens qui ont l'intime conviction que tout ira bien.
Ces gens autour ne viennent même pas me le dire "c'est si évident".

Je suis dans l'infini du centre. Et la nuit me rassure.
La grisaille m'envahit et me tue.
Y aura-t-il un saut ? Une évidence ?
(Le diamètre du cercle, tracé?)

J'ai pendant un instant pu calmer mon coeur.
Je sens comment il est encore si impatient.

"Il est comme la nuit", dit-elle (et elle cherche, et elle cherche)

La femme était l'action, l'effervescence et la pluie.

(Trouverai-je la force, encore.)
Trouver à nouveau ma respiration, la reprendre une fois pour toute.
Et ne plus avoir la peur de la perdre à nouveau
Etouffée par surprise

Convoquer la confiance au-delà de mon dos, me nourrir.
Semer au-dessus de mon coeur.
Retrouver la vie au fond de ma main.

Confiance, le souffle évident et clair,
Qui dit "Tu es digne"
Des autres et de ce qui est.
"Tu es digne"
Ce n'est pas absurde et ce n'est pas injuste
Et cela ne sera pas trop haut pour toi.
Car rien n'est trop haut.
Il suffit de faire, quitte à prendre du temps
Mais il y a du temps, au creux de ta paume
Tu peux en demander, toi aussi,
Tu peux continuer à le donner, toujours,
Mais sans t'épuiser totalement, sans l'ivresse de l'oubli de soi.

Les blessures ne t'effaceront pas avec elles.
Je veux dire.
Les blessures ne t'ont pas démembrées
Il y a toujours de la pureté derrière
Tu es toujours là, quoiqu'il arrive


Le cercle est une responsabilité si dure (mais si belle).
Je suis le soutien et le centre-vide.

***
Qu’est ce qui me fait si mal, au cœur de la poitrine

J’ai si peur, si peur.

Je dois l'accepter, la douleur. Sans systématiser l'idée qu'elle viendra à me manger entière. Je dois y assentir.


Mon nom est une chanson qui me porte à l'orée



Jeudi 27 février 2014 à 20:40

Que serais-je enfin si la lune éclaire ? Et dans le coeur fouillé des impressions rares, il y aura peut être quelque chose pour nous, quelque chose qui abreuvera enfin une soif insolente, une soif claire et limpide. Soyons fous.

Mercredi 19 février 2014 à 19:17

Détache moi les larmes,


Mercredi 19 février 2014 à 2:47

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Bienvenue l'angoisse, et son battement rapide,
Le jour se drape dans une question,
Et l'irritation à même la vie
Pourtant, je ne t'avais pas reconnue
Si tant est que déjà tu étais venue
Ainsi nue, ainsi plaquée, au coeur de mon corps
Bienvenue l'angoisse et l'excroissance floue
Qui palpite au fond de moi, sans accroche,
Sans conjuration ni remord
Juste l'évidence de l'éveil
Qui revient, qui revient
Je ne peux plus fuir dans la nuit la plus profonde
Mon corps est aux aguets, pressé en continu par la menace éclose
Bienvenue l'angoisse, je n'ai rien à t'offrir
Et tu ronges quand même les instants qui me sauvent.





Mardi 18 février 2014 à 9:17


Il fait nuit, et je sors dehors. A coté de moi, un homme blond et dur (vieux). On regarde la forêt, quelque chose se prépare. D'un coup, une bombe, et le feu prend. La femme de l'homme blond est là-bas, j'ai l'image d'une femme style XVIIIème. L'homme blond reste stoïque, même si l'on sent qu'il accuse le coup. Bizarrement, le feu n'est pas si loin mais j'ai la certitude d'être à l'abri. On voit les flammes au loin. Dans la véranda, les deux chats paniquent, surtout le gris (aux poils très loin, un peu comme Haku), qui veut absolument sortir retrouver sa maîtresse. Il se frotte et se jette sur la porte. J'ai peur qu'il se fasse mal. J'ai du mal à le contenir, et la porte ne se ferme pas bien. Je décide de le laisser sortir et je laisse l'autre à l'intérieur. 
 

Lundi 17 février 2014 à 11:32

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Dans la maison carrée, la mère se sacrifie mais ce n'est qu'un jeu. Affiché sur le portable: personnage éliminé. Les portes sont impossibles à fermer, alors que le vent se presse, et le sentiment d'urgence prend peu à peu le dessus. Tant pis, nous abandonnons la première porte, à l'armature de bois, qui claque dans le vent. Mais les autres se ferment mal, on a beau tourner la clé à double tour, rien n'y fait. C'est ma maison, ici, alors j'essaie de prendre les choses en main, mais je n'y arrive pas, les portes se rouvrent, offertes au vent et à la nuit. Je suis seule avec G. et E., je me demande pourquoi eux, et j'essaie d'être la plus gentille possible, ce qui traduit mon malaise. La mère est montée dans l'escalier en haut pour se donner à l'ennemi, je suis seule avec eux. Avant de monter, elle m'a vite donner l'emplacement des cachettes et les informations précieuses, comme on transmet une mission. Je ne sais pas ce qu'ils sont, eux (G. et E.), ils sont dans l'entrée de la maison carrée et j'aurais aimé qu'ils soient ailleurs, mais c'est le jeu. Je ne sais pas où ils en sont et ce qu'ils savent. Je me sens seule et les fenêtres n'en finissent pas de siffler.     Mais je crois que tout cela n'est qu'un jeu    Pourquoi dès lors ai-je si peur ?     Pourquoi sont-ils là ?   Pourquoi suis-je si triste ?

Un parc d'attraction où plusieurs scènes se mêlent. On peut choisir un déguisement avant de monter, je suis celle du groupe qui s'en rend compte, alors quand je reviens, la famille M. me regarde bizarrement (Elle a changé de coupe ? de coiffure ?) J'ai un grand décolté et une jupe moulante violette. Je ne dis rien pour voir s'ils comprennent. Je suis déçue car, contre toute attente (et contre leur nature même), ils ne disent rien, ou me font des remarques éparses, sans chercher à comprendre. Nous allons chercher les tickets: il y en a un marron et des jaunes, je ne suis pas sûre qu'ils en ont pris un pour moi mais je m'en vais quand même avec eux. On commence à aller vers l'attraction, le chemin est compliqué, peu clair et difficile à distinguer des queues pour prendre les tickets. Juste après l'estrade pour les tickets, il y a le chemin, avec une descente sans marche, pas très haute, mais j'ai peur de glisser et je m'accroche à la rembarre sans y aller. J'ai peur qu'on me fasse une remarque si j'attends trop. Je continue à déambuler sur le chemin mal indiqué (voire pas indiqué) de la queue, j'attends avec impatience de trouver le moment où les gens commencent à s'agglutiner réellement. C'est à l'entrée d'un bâtiment blanc. Il commence à y avoir des gens, mais ils continuent d'avancer: peut-être qu'il n'y a pas trop de monde ! Devant nous, un groupe entièrement déguisé avec un vêtement blanc avec des pois, on dirait un déguisement de boulanger japonais (me dis-je). Ils sont extrêmement joyeux et fières d'eux. Je souris avec complicité. La famille M. se demande pourquoi, et se dit que c'est dommage de gâcher de tels déguisements dans une attraction. Intérieurement, je me dis "mais c'est fait pour!", mais je ne dis rien. Finalement, ils le comprennent, mais ne sont pas aussi chaleureux avec moi que je m'y attendais. Ils choisissent un déguisement, je crois qu'il y en a qui prennent le même que moi, pour faire une unité et par ce qu'il est assez flatteur. On continue de marcher doucement et je me figure l'attraction que l'on va faire, je sais qu'il y a de l'eau.
(...)
Je marche à travers le parc, avec une autre famille, je ne sais pas exactement qui. (La famille A. a été dans ce rêve mais je ne crois pas que ca soit là). Je visualise le paysage, très moderne, avec un bâtiment blanc, sans étage, avec des fenêtres multicolores. Le site parait aller à l'infini et on voit bien les différents bâtiments. Tout d'un coup, une énorme bannière publicitaire se déploie (Michelin) et je me rends compte qu'au flanc de la montagne, il y en a une autre immense, avec la tête de quelqu'un. Je me demande ce qui se passe, on doit fêter ou commémorer quelque chose. (...) Dans le bâtiment aux vitres colorées, il y a une piscine à boules. Les enfants jouent et sans faire exprès je fais une blague avec un gros mot ("ta gueule"): la petite fille panique soudain, et moi aussi. Elle me met le doigt sur la bouche, je fais de même et elle a oublié. Elle a une clé autour du cou, une clé assez grossière. Les parents n'ont rien entendus, je suis soulagée, ils discutent un peu plus loin. Mais j'ai honte et je commence à me sentir triste. (...) J'ai d'un coup envie de faire l'amour (...) Les images se mêlent et je n'en veux plus, je me réveille et me rendors comme pour essayer de changer de programme. Je vois G., E., les familles.

Je me réveille, puissamment triste.
 

Vendredi 14 février 2014 à 11:05

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Petit article un peu spécial aujourd'hui. J'ai décidé de participer à un défi, organisé par la blogueuse Lilibouquine. Il s'agit de lire 1000 pages en un week end, du vendredi soir au dimanche soir. J'ai découvert ce défi sur Poussière d'Obsidienne et ça m'a tenté, du coup je me lance, sans aucune idée de savoir si je vais y arriver, d'autant que j'ai d'autres chose à faire du week-end, mais ça devrait me faire une orgie de lecture sympa. Voici les livres que j'ai choisi:

La nuit des temps de Barjavel 410 pages
Les cloches de Bâle d'Aragon 436 pages

Et commencer ou
En moins bien de Arnaud Le Guilcher  ou
Le temps qui va, le temps qui vient de Kawakami Hiromi

Et il fallait répondre à au moins cinq défis parmi une liste, du coup moi ce sont ceux-là:
- Lire un livre qui est dans votre pal depuis plus d'un an.
- Lire un classique.
- Commencer une série.
- Découvrir un auteur qui vous fait envie.
- Lire un livre dont le narrateur est un garçon.
- Lire un livre qui se situe dans le passé.

Pour plus d'infos, et si vous voulez participer:
- L'article de Lili Bouquine qui explique tout et où vous pouvez vous inscrire
- Le groupe Facebook
- Le hashtag twitter est : #weekendà1000

Bon, bah je n'ai plus qu'à aller m'acheter des trucs à grignoter avec.

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Edit : Du coup j'ai fini le challenge des 1000 pages hier, c'était vraiment une bonne expérience. Du coup j'ai lu: Les cloches de Bâle d'Aragon, La nuit des temps de Barjavel et le début de En moins bien de Arnaud Le Guilcher que j'ai fini aujourd'hui. Un peu contre toutes attentes, je crois que c'est ce dernier livre qui m'a le plus plu. J'ai été un peu déçue par Barjavel. Enfin, en tout cas, bonne expérience de lecture, à renouveler !

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